Saint Uréa est l'une des villes les plus militarisés des Blues. Sa noblesse possède une longue tradition militaire et la plupart des jeunes nobles passent par la case officiers de marine ou ils servent suffisamment longtemps pour devenir officiers généraux dans les divisions affectés à Saint Uréa. Ceux qui n'y arrivent pas se contentent à la place de démissionner pour intégrer les forces de sécurité locale.

Bien que Saint Uréa soit membre de plein droit du Gouvernement Mondial, ses dirigeants successifs n'ont jamais apprécié l'ingérence de celui ci sur leur territoire. Et au fil du temps ils ont su user à bon escient de leur influence pour négocier de nombreux aménagements aux traditionnels arrangements offerts aux nations membres du GM.
Ainsi les divisions de marines en garnison sur l'ile ne peuvent être dirigés que par des officiers originaires de la noblesse locale. Et il est aussi interdit aux agents du Cipher Pol d'intervenir sur Saint Uréa sans obtenir au préalable l'accord de ses dirigeants. Ce qui fait qu'aujourd'hui, St Uréa n'est plus directement membre du Gouvernement Mondial mais simplement membre du conseil des Nations.

A coté de ça Saint Uréa est une monarchie relativement classique dont le pouvoir est depuis quelques années concentré dans les mains d'Anne Stanhope. Véritable dirigeante et maitresse sans pitié de la destinée de l'ile.

   Anne Stanhope, mieux connue sous le nom de "Dame de Pierre" est une noble du Royaume de Saint Urea qui détiens les pleins pouvoirs en matière de police secrète, de gestion des chasseurs de primes, de services de renseignement et de forces spéciales. Cette femme est donc l'une des plus puissantes du Royaume de Saint Urea et par voie de conséquence de tout South Blue. Elle combat avec force la piraterie, la révolution et toutes personnes menaçant le régime en place. Ne reculant devant rien pour arriver à ces fins elle est reconnue pour être une femme cruelle n'hésitant pas à recourir à des moyens extrêmes. Cette femme arrogante et sûre d'elle est d'une intelligence sans borne et dissimule aisément ses réelles intentions. Bon nombre de révolutionnaires ont tenté de l'abattre et ce depuis des décennies mais la Dame de Pierre subsiste quoiqu'il arrive et semble résister à tous les assauts malgré un âge avancé et une faiblesse de corps évidente.

La Dame de Pierre est très friande de grands alcools et de tabac si bien qu'elle est incapable de se contrôler sans sa célèbre pipe. Dans ces périodes de manque la vieille femme perd toute contenance et est capable de grands excès. Certains affirment l'avoir vu frapper à mort un vendeur de tabac à l'aide de sa pipe car celui-ci n'avait plus de marchandises de qualité à vendre.
   

Mr. Smith, de son petit prénom Palourde, a l'habitude de se refermer comme une huître lorsqu'on essaie d'être trop proche de lui. Gars ordinairement silencieux et sévère donc, il cache un tempérament extrêmement peu confiant et un énorme complexe de culpabilité, l'obligeant à être encore plus rigoureux dans son travail que n'importe qui. Loyal au possible envers la Stanhope, qui le remarqua et le tira du bourbier qu'était son poste au sein des Marines -s'offrant également du coup un atout doté d'une certaine confiance de la part des Marines pour son passé- Palourde a depuis quelques années une relation tant amoureuse que passionnelle avec sa protégée, de vingts ans sa cadette : Nikita. Mais ne vous méprenez pas quant à son tempérament : s'il reste un grand guignol la plupart du temps, quand vient l'heure sacréer des gnons, il répond toujours présent. C'est seulement après coup qu'il se dira que les dégâts que vous avez commis sont de sa faute, que votre sang sur la moquette est une preuve encore plus affligeante de son incompétence et qu'il aurait mieux valu qu'il ne respire pas le même oxygène que vous (sous prétexte que cela a accéléré votre agonie).

Mr. Manchete, de son petit prénom Button est un être profondément patibulaire qui affiche, encore plus que son collègue Palourde, un visage éternellement renfrogné et méditatif. Assez ironiquement, il partage avec sa patronne une passion pour le fumage de pipes et c'est cela qui les a d'abord fait rencontrer, à une vente de tabac très rare du marché noir. Ceux qui le connaissent, vous tiendrait le même discours : sa caboche verte renferme l'un des esprits les plus affutés et pragmatiques qui existe, saupoudré d'une bonne grosse volonté bourrine de faire taire ceux et celles qui en savent trop. Ainsi qu'un sens de l'humour aussi puérile qu'incongru. A noter qu'il a des contacts partout et qu'il dispose sans aucun doute du plus grand réseau d'informations des Blues, ou, du moins l'un des plus performants.
Détail amusant, Button di Manchete commence systématiquement ces répliques par "Sauf votre respect" et les finit irrémédiablement par un "poil à quelque chose". Il aime aussi improviser des proverbes.

Nikita est ce qu'on peut appeler un monstre prodige. Véritable machine de guerre à elle seule,  sa très grande force et son endurance l'ont amenés à se faire connaitre et recruter par Stanhope. Née dans le Nouveau Monde, elle n'avait pas d'autres choix que de devenir forte pour survivre aux razzias des Pirates et aux comportements parfois criminels et corrompus des unités avancées de la Marine. Elle n'aime pas particulièrement tuer, considérant le meurtre comme simple extension de son métier. Elle  a une manière de penser assez particulière, qui fait que chaque personne qui devrait mourir de ses mains ne mériterait pas de faire le grand saut sans amour. C'est ainsi qu'elle a été choisie pour diriger la récente section d'Assassinat. Plutôt bizarre de nature, ni très expressive, la tueuse à gages est une femme trop aimante et trop encline à croire que ce qu'elle fait est mal, défaut qu'elle partage avec son amant, bien que celle-ci affiche plutôt une peur d'avoir mal fait quelque chose de façon hystérique. Palourde lui même la définit comme étant "Aussi souillée que pure".
Détail amusant, lorsqu'elle se lance dans de grands discours hystériques, Nikita finit souvent par déraper et dire un truc dégueu/vraiment bizarre, ce qui fait que Palourde la coupe à ce moment-là en lui disant "Trop de détails, Nikita".

Victor Bahìa, le grand économiste Saint Urea depuis presque 20 ans maintenant, descendant d'une célèbre famille de navigateur et explorateur, il est l'exception qui confirme la règle. Seul membre de la famille Bahìa à n'avoir jamais respecté la tradition qui consiste à faire le tour du monde, il est le père de Velasco Bahìa jeune officier militaire aux talents prometteurs. Considéré comme un géniteur plutôt qu'un père par son fils faute d'une éducation bien trop dur, il obligera son fils à le servir à l'aide de ses contacts politiques dont font partie Anne Stanhope, la Dame de Pierre.

En tant qu'économiste du Royaume de Saint, Victor bénéficie d'une large fortune destinée à ses activités extra politique. Il est de nature presque public que Victor est l'un des trafiquants d'esclaves les plus influents de South Blue, bien que personne n'est jamais su prouver ses allégations. Malgré la nature légal de l'esclavage à Saint Urea, il est aussi de nature publique que les autres nobles du royaume désapprouve le traitement infligé aux esclaves qui passent entre ses mains, ses méthodes sont considérées comme barbare.

Il dispose d'une garde militaire privé nommé les Condors de Guerre, dirigé par Velasco Bahìa depuis le début de l'année 1625.

Les Condors sont une force militaire privée qui sert la famille Bahìa, Victor Bahìa économiste de Saint Urea en est le fondateur. Il en a fait une garde personnel officiellement dans le but d'assurer sa sécurité, officieusement ils servent aussi d'amée privée et font le sale boulot du politicien.

Première née des Dubal, le véritable trésor de sa mère qui voit en elle la fille de ses rêves. Une enfant adorable, sage et très bien entourée.
Sa tranquillité est vite perturbée par sa première petite sœur, Capulina. Elle a essayé de s’entendre, de jouer ou de la comprendre. Cependant, cela finit constamment mal pour elle ou son entourage. Alice est pourtant celle qui détestait le moins Capulina, jusqu’à ce que sa sœur maltraite son animal de compagnie. Depuis ce jour, le vase de son ressentiment à déborder et elle finit par la fuir et la mettre à l’écart comme les autres.
Lors de la fugue de Capulina, elle fut soulagée mais subit comme tous les membres de sa famille le dernier cadeau de la peste. Elle a eu droit à des miroirs brisés parsemant tout sa chambre et lui blessant les pieds (une référence évidente : la jeune Alice calque son image sur son modèle sa mère ce qui finira par la ronger) .
La vie lui a été agréable ensuite. Introduite dans le milieu noblier par sa mère, elle s'y intègre parfaitement, malgré des grandes déceptions (Jalousie / Trahison / Mépris ) qui l’endurcissent.
Plusieurs demandes en mariage ont été refusé, elle attend un bon parti que sa mère acceptera. Pour le moment, sa mère ne voit pas d'inconvénient que sa fille reste sous son influence (jusqu'à qu'on lui propose un bon compromis [pour les intéressés, elle a 29 ans]).
Lors des énièmes soirées mondaines, cette bourgeoise plus noble que la noblesse attire l’attention des hautes sphères jusqu’à la Dame de Fer, elle-même. Pour contrôler au mieux sa noblesse et composer avec les élites étrangères, il n’y a rien de mieux qu’une telle femme
Entre au service de Saint-Uréa pour surveiller la noblesse (contre espionnage du GM / déceler les complots) mais aussi pour surveiller ou composer avec les autres nations de South Blue et l’île aux esclaves (agrandir l’influence de Saint-Uréa / assurer des alliances / des accords).
Grande fierté de sa mère de voir sa fille aussi proche de la Dame de fer, cependant Alice sait que sous le regard de Anne Stanhope, la vie peut vite lui être ôtée. La peur de cette dirigeante implacable motive ces actions.

Charmante / Agréable / Diplomate / Attentionnée / Discrète
Elle a pour principal objectif rendre sa mère fière et protéger sa famille.