La vie sur Hat Island est -selon les critères dans un monde de pirates- plaisante. On se tape dessus et on boit. Le reste du temps on s'occupe des animaux, seule source de nourriture sur l'île. La violence est ainsi omniprésente dans tous les patelins, c'est en effet la seule méthode de distraction existante. Les habitants essaient bien de trouver des raisons, "il m'a mal regardé" et autres "tu m'a marché sur le pied enfoiré !", mais ils savent tous dans le fond que c'est simplement par plaisir. Le Grand Ouest Américain à l'état pur.

Répandus dans les grandes villes du pays, les habitants de Hat Island sont tous, pour la plupart, des brutes stupides.

MacNessca fut l'un des premiers cyborg créé par Vegapunk au début de sa carrière. Si c'était une réussite au niveau de la puissance, il possède quelques défauts peu pratiques. Vegapunk jugea bon de lui incorporer une certaine reconnaissance, lui permettant de juger qui sont les faibles et les forts. Ainsi il se rangera du côté des faibles pour leur venir en aide. C'est pour cela que la machine, après avoir rencontré les Drognar, décida de les aider à exterminer les habitants de l'île. Avant ça, il a appartenu à un inventeur des Blues -cherchant à s'améliorer en s'inspirant du travail de Vegapunk- qui l'acheta durant une enchère de la Marine. Le mécano lui a ajouté un système de dialogues pour communiquer. Seulement il n'enregistra dans la boîte de dialogues que le produit de sa seconde passion -pour laquelle il était bien moins doué- les blagues. Ainsi le robot ne peut que lancer des blagues, devinettes, charades et autres jeux de mots. C'est aussi cet inventeur d'Hat Island qui le nomma MacNessca. Lorsqu'ils le découvrirent -après la mort du mécano- les Drognar pensèrent que c'était un envoyé des dieux. Ils brûlèrent leur devin et nommèrent le cyborg chef de la tribu.

Seule indigène à s'être séparée de la tribu et de son village, Nnara accepte un peu mieux les "visages pâles" que ses semblables qui ne peuvent s'empêcher d'en brûler quand ils en croisent. Elle n'a cependant rien oublié de son héritage et sa culture, qu'elle tente de juxtaposer avec une idéologie capitaliste forte. Car du haut de ses 17 ans, la jeune fille possède est Directice de Corporation Enterprise, une compagnie présente sur toutes les Blues. C'est d'ailleurs grâce à ses dons en économie que l'entreprise en est arrivée là. Si Nnara possède de telles connaissances improvisées, elle n'a aucune sorte de notion de bien, mal ou moralité. C'est ainsi que l'indigène règne d'une main de fer sur la centaine d'esclaves travaillant dans son usine. Elle retient ses envies de meurtre envers Hector Gabril pour assurer un business avec ce dernier. C'est en effet lui qui vend les esclaves aussi précieux. Ainsi même si Nnara a su s'adapter à la vie avec l'homme pâle, elle n'oublie pas de rentrer régulièrement au village pour prier MacNessca et les dieux.

Un homme tout de noir vêtu, au visage grêlé de cicatrices, aux mains gantées, affublés de santiags aux éperons argentés.

PERSONNALITE/OBJECTIFS