La base G-7 est occupé par la plus grande partie des troupes de la Brigade Scientifique. Soit quasiment quatre divisions de soldats dévoués, habitués aux excentricités des scientifiques du coin, et tout à fait satisfaits d’être les premiers depuis un siècle a occuper des quartiers neufs et spécialement construits pour eux.

Outre ce facteur humain la base est évidemment occupé par un nombre très important de cyborg de types et de modèles variable, troupes de choc s'il en est qui rendent parfaitement improbable tout menace sérieuse sur la base.

Une anomalie de la Marine, Torres cumule un brillant meneur d’hommes et un grand combattant à un savant de renommée. Ayant fait ses classes dans la Marine scientifique au sein de l’inénarrable 20ème division scientifique, ce taciturne individu s’est illustré plusieurs fois dans le passé en amenant sa trousse à outils et ses expériences au front car « rien ne vaut un test en conditions réelles ». Impressionnés par son aptitude à gérer aussi bien la calibration de son canon spécial longue portée qu’à fracasser du pirate a la clé à molette, les gradés ont décidé qu’il serait plus utile au combat que dans un laboratoire, faisant de lui l’un des rares ingénieurs à passer commodore. Chose qu’il accepta a la condition de pouvoir continuer quelques projets pour la Scientifique; fort heureusement, son navire étant bien assez large (et suffisamment amélioré) pour contenir un laboratoire et MégaVéga ayant besoin de chair a canon pour protéger les nerds là-bas, on lui accorda cette double casquette sans trop d’hésitations.

Glacial comme un courant d’air sous la porte en janvier et toujours à ruminer sur ses projets, Torres est un fervent partisan d’une justice implacable et qui ne pardonne pas, quitte à en faire trop; « le genre à écraser un cafard avec une presse hydraulique », pour citer ses détracteurs. Il ne quitte que très rarement les couloirs du Zilant, son cuirassé, préférant bombarder d’obus modifiés et autres gaz de combat les pirates et tapisser son laboratoire d’équations et autres prototypes, chose qui lui convient très bien vu qu’il considère la piraterie comme un cancer a exciser ou une infestation d’insectes à exterminer : des choses indignes qu'on y prête attention. Si ses talents de boucher des flibustiers sont très reconnus, sa tendance à ne jamais faire de prisonniers et surtout d’impliquer le plus de civils « suspects » (comprendre : quiconque a vu un pirate et pas essayé de le tuer une demi-seconde plus tard) dans ses opérations de combat font de lui une figure extrêmement peu appréciée. Sa porte reste toujours ouverte pour prouver qu’il ne kidnappe pas de civils comme cobayes, cela dit.