Le Royaume de Goa passe pour le plus riche d'East Blue, voire de toutes les mers Bleues. C'est aussi l'un des plus anciens piliers du Gouvernement Mondial et un royaume très lié aux Tenryubito de Marijoa. Il ne s'en est d'ailleurs fallu que de très peu que la famille régnant à l'époque sur Goa ne fasse partie des 20 familles de Dragons Céleste des origines.

Autrefois monarchie absolue et tyrannique, puis gouvernorat vaguement républicain, Goa s’est parée du titre de “monarchie constitutionnelle” afin de satisfaire aussi bien les partisans d’un retour à la monarchie que ceux qui ont découvert que ce n’était pas si mal de posséder des droits, et de les faire respecter. Évidemment, comme l’avis des moins bien dotés n’intéresse pas ceux qui ont les moyens de diriger, ils ont surtout gagné le droit de se taire !

Le pouvoir est à présent partagé entre trois entités : le monarque au sommet du royaume, l’assemblée des nobles qui influence les fonctions prestigieuses telles que le budget, l’armée et la justice, et l’assemblée du peuple à qui l’on daigne laisser s’occuper d’agriculture, d’hygiène publique, et autres tâches ingrates.

Du point de vue de son peuple, Réglisophie est une bonne souveraine : elle ne les écrase pas sous les impôts, ne fait pas trop souvent la guerre, et elle sait s’entourer de tout le décorum et l’apparat qui vont avec son rang !

Réputée pour sa bonne composition et sa facilité à se laisser influencer, Réglisophie d’Isigny a surpris son monde en exploitant le coup d'État de 1629 pour son propre compte. Damant le pion aux républicains, aux agents du Gouvernement Mondial et à ses propres alliés royalistes, elle a pris les rênes de la monarchie restaurée avec une main de fer dans un gant de velours très épais !

De fait, si elle joue avec facilité le rôle de l’ingénue, elle est en réalité très malicieuse et opportuniste, dosant soigneusement ses actions afin de préserver son masque de souveraine idéale. Forte d’une propagande royale bien huilée et chèrement alimentée, pour elle la principale qualité d’une reine n’est pas d’être travailleuse ni de disposer de nombreuses compétences personnelles : c’est de savoir s’entourer de personnes travailleuses et disposant à sa place de nombreuses compétences personnelles ! A ce titre elle choisit avec soin ses ministres, les remplaçant sans pitié s’ils lui font défaut, s’attribuant leurs réussites et les laissant assumer leurs échecs !

Dépensière à l’excès, en particulier lorsqu’il s’agit de valoriser sa fonction, ses conseillers s’arrachent les cheveux pour mener à bien sa politique dispendieuse, son impressionnant train de vie et ses cadeaux excessifs.

► [1628]  C'était mieux avant ! : en exil depuis la proclamation de la république de Goa, Réglisophie sent le vent tourner lorsque le gouvernement de tutelle commence à montrer des signes de faiblesse. Avec ses partisans, elle commence un long travail d’influence pour faire valoir ses idées de restauration monarchique.
► [1630]  La république d'une nuit : élue présidente de l’éphémère république de Goa face au dirigeant sortant, Réglisophie est portée sur le trône par un mouvement populaire, face à l’un peu trop révolutionnaire et un peu trop accroché à son pouvoir gouverneur Grammon. Elle devient donc reine et présidente.

Liens :
- La Dynastie Von Avazel (cousins)
- Caramélie et Chocolannabelle d’Isigny (petites sœurs)
- Pistacharles d’Isigny (oncle) et Vaniléa d'Isigny (cousine)
- Propriétaire (entre autres) de l’Hôpital Royal de Goa

Alors que la jeune assemblée de Goa éprouvait d’intenses difficultés pour désigner un ministre capable de diriger une coalition solide, le choix s’est finalement porté la seule candidate dont les qualités semblent convenir à tout le monde : une personne exigeante mais peu autoritaire, de haute noblesse mais qui traite chacun comme un égal, qui est exempte de toute corruption et de tout scandale, et ne met jamais son nez dans les affaires des autres.

Il faut reconnaitre que du haut de ses six mois, la très noble Lucibelle de Choisiseul n’est pas très impliquée dans son travail de second personnage le plus important du pays. On tente bien de lui faire assister à l’ouverture de chaque session parlementaire, mais de l’avis général (et surtout celui de ses nourrices qui fait autorité), il est de l’intérêt de chacun qu’elle y passe le moins de temps possible ! Ce qui la satisfait pleinement puisqu’elle préfère s’amuser sur son tapis de jeu, se promener en landau au parc, et manger dans sa chaise haute.

Si tout le monde s’estime satisfait de la manière dont elle joue son rôle, la véritable gagnante dans cette histoire se trouve être la reine elle-même. En effet, la constitution de Goa stipule qu’en cas d’incapacité du ou de la première ministre, c’est à la souveraine que revient la charge d’exercer ses prérogatives…

Artisan infatigable de la restauration, le très noble Augustin VIII se serait bien vu ceindre la couronne ! Ayant dû céder le pas à sa bien plus charismatique cousine, il a néanmoins été largement récompensé pour ses efforts.
Ephémère premier-premier ministre de la monarchie nouvellement rétablie, il a fallu moins de deux jours au gouvernement Augustin pour se faire renverser par l’assemblée des députés. Heureusement, le népotisme ayant de beaux jours devant lui, son aimable souveraine de cousine lui a confié la lourde tâche d’entretenir les relations diplomatiques du royaume. Cela implique de distribuer des quantités de cadeaux pour se refaire une réputation à l’international, rencontrer pléthore de personnages importants et, si possible, de leur soutirer de l’argent pour renflouer les caisses de la royauté.

Tempéré et prudent, souvent de sage conseil, la nature l’a gratifié d’assez de charme pour savoir plaire à ses interlocuteurs. De très haute naissance, il ne désespère pas de ceindre un jour une couronne. Peut-être en séduisant une reine ? Ou en partant à la conquête d’un pays en manque de monarque, qui sait ?

Pragmatique, il recrute souvent de petites mains pour exécuter les basses œuvres du royaume, sans être très regardant quant à leurs origines ou leurs allégeances tant qu’elles ne sont pas révolutionnaires. C'est également un organisateur de fêtes très réputé, et l'on ne peut pas être quelqu'un à Goa tant que l'on a pas participé à un banquet du duc d'Augustin !

► [1630]  La république d'une nuit : le duc d’Augustin fait partie des chefs du groupe des monarchistes qui intriguent pour restaurer la royauté, et mènent le mouvement populaire face à l’un peu trop révolutionnaire et un peu trop accroché à son pouvoir gouverneur Grammon.

Personnage fantasque, excentrique mais très populaire dans le haut-Goa, mademoiselle de Masaachi a la réputation parfaitement méritée d’être une personne joviale et sympathique. Sa compagnie est recherchée, sa conversation appréciée, et son bon goût respecté.

Son réseau tentaculaire d’amitiés, des contacts et de conversations lui permet de jouer à son jeu préféré : connaître tout sur tout le monde, et être la première à découvrir les dernières informations croustillantes ! Sarakura de Masaachi n’est pas une simple commère : c’est la reine des rumeurs et des ragots, des confidences, des secrets attrapés au vol !

Elevée par des parents exagérément protecteurs, elle profite de son émancipation récemment acquise pour se permettre tous les caprices qu’on lui refusait jusqu’alors. C’est une adepte des dépenses folles, des festins, des fugues en pleine nuit et des romances d’un soir.
Derrière cette façade inconséquente et un brin pimbèche se cache une alliée de poids pour sa reine : outre ses centres d’intérêt qui font d’elle la première informatrice de la cour, elle dissimule une force et des capacités surnaturelles qu’elle ne déploie qu’en derniers recours, mais avec une violence implacable !