Ex-commodore de la régulière, Brinaria était bien partie pour intégrer l’amirauté et devenir une force vive de la marine. Malheureusement, elle fut enlevée par des révolutionnaires et tenta tout de même à se défendre bec et ongles, ce qui lui couta ses deux jambes. Cet incident mit un frein pour ne pas dire un terme à sa carrière d’officier, elle qui aspirait à gravir les échelons à force de travail et de détermination.

Meurtrie et dépressive dans un premier temps, l’héritière des McAllon ne dut sa renaissance qu’à sa sa benjamine dans la scientifique, qui lui confectionna des prothèses sur mesure. Cependant, si elle put remarcher de nouveau, la belle blonde ne retrouva plus jamais sa mobilité et sa vitesse d’antan. Ne voulant pas non plus tricher à coups de technologiques trop poussées, elle décida de rendre définitivement sa démission.

Conscient de ses faits d’armes et reconnaissant pour ses services rendus, le Gouvernement Mondial décida de lui proposer une réorientation dans la politique. L’ex-commodore ne se fit pas prier pour saisir cette opportunité et redonner un troisième souffle à sa vie. Elle fit donc ses classes avec diligence et finit administratrice dans plusieurs branches du Gouvernement, notamment sur des affaires contre les révolutionnaires qu’elle haït du plus profond de son cœur.

Son nom fut le premier évoqué lorsque les grandes lignes de l’annexion de l’ex-Aeden se dessinèrent. Gouvernementaux comme marines furent unanimes sur le fait qu’elle ferait une bonne Gouverneure. Professionnelle, stricte (mais juste) et appréciée de tous, Brinaria accepta immédiatement le rôle. D’ailleurs, si l’amiral Fenyang fut celui qui rebaptisa l’île, Brinaria fut celle qui renomma les villes internes.

Beauté froide et caustique comme aucune autre femme, la blonde sait se faire respecter partout où elle passe. Si la politique et la gouvernance n’ont plus de secret pour elle, la quarantenaire a gardé sa rigueur martiale, ce qui lui permet de travailler intelligemment avec les gradés de la marine sur place… Qui sont d’ailleurs tous des membres de sa famille. Une coïncidence dont elle se serait bien passée…  

On lui prête des aventures avec le vice-amiral Scar.

Psychopathe, brutal, flippant… Ce sont certainement les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on rencontre pour la première fois Briscoll. Vieux de la vielle, ce marine s’est toujours illustré par la violence de ses interventions sur les mers. L’homme ne fait pas dans la dentelle et prend même plaisir à tuer tous les hors-la-loi qu’il aperçoit. On dit de lui qu’il aurait influencé feu l’amiral Tetsuda, mais rien n’est sûr à ce propos. On raconte également qu’il aurait refusé à plusieurs reprises d’intégrer la Flèche des années auparavant. Va savoir pourquoi…

Seulement, une fois dans l’intimité, le patriarche des McAllon s’avère très humain avec ses proches, ses collègues et même ses subordonnées. Ce contraste entre sa manière d’être au quotidien et les ragots sur ses faits d’armes (sans oublier son regard perpétuellement inquiétant) en troublent plus d’un. Ce fait l’amuse grandement et met également en exergue son professionnalisme… Mais aussi son sens de la justice qui frôle l’extrême. Un équilibre qui prouve qu’il sait faire la part des choses ; même si personne n’ose le vexer en général…

Si sa stagnation au poste de sous-amiral reste donc un mystère pour beaucoup, la vérité est que Briscoll s’en est voulu de la perte des jambes de sa fille ainée, Brinaria. Ce jour-là, il n’arriva que bien trop tard sur les lieux du crime. Cet incident le marqua profondément, si bien qu’il préféra se retrancher derrière des bureaux, conscient que les dissidents révolutionnaires qui avaient estropié sa fille le visait lui en particulier. Le fait même que Brinaria ne lui en veuille pas ne changea rien, puisqu’il s’accommoda très rapidement à ses fonctions de stratège et gratte-papier.

Après quelques années à vivre loin de ses filles (hormis Casca), Briscoll vit leurs promotions à Metanoia comme une occasion de réunir sa famille sur une même île. C’est donc spontanément qu’il se proposa de gérer lui-même le G-13 en sa qualité de sous-amiral. L’État-major n’y vit alors aucun inconvénient et le muta sur West Blue. Qui plus est, sa présence sur les lieux ne serait pas de trop pour stopper d’éventuels assauts vengeurs des révolutionnaires et protéger ses filles par la même occasion. Faire d’une pierre deux coups, in fine. Pragmatisme oblige.

Cadette de la sororie McAllon, Casca est très certainement celle qui ressemble le plus à son père. A ses yeux, Brinaria est la plus coincée et Malicia la plus détraquée. Elle estime qu’elle est l’incarnation même de l’équilibre dans sa famille, en plus de faire preuve de bon sens en agissant comme son paternel. User de violence dès qu’elle en a l’occasion, c’est clairement son dada, ce qui la rend un brin sadique et terriblement insupportable. Insupportable surtout, parce qu’elle n’hésite pas à être tyrannique avec tous les marines en formation qu’elle a à sa charge…

Toutefois, sa force parle pour elle et ses faits d’armes sont légion, si bien qu’à l’instar de Driscoll, sa non-promotion questionne ses proches. L’intéressée ne s’en formalise aucunement et rétorque à qui veut l’entendre qu’elle n’a pas besoin de promotion pour « botter des culs ». D’ailleurs, ce grade de colonelle l’arrange bien puisqu’elle a toujours suivi son père en tant que « bras droit » partout où il est allé. Le fait d’avoir vogué sur Grand Line l’a grandement forgé, à tel point que Casca peut légitimement prétendre à une place dans l’amirauté.

Adepte de la castagne à mains nues, elle n’a pas son pareil pour tordre des cous ou briser des dents à coups de poings bien sentis. Sa grande taille (2m.02) dissuade généralement les gens de l’approcher sans précautions et même les hors-la-loi savent à quoi s’en tenir. Dans l’intimité, Casca est également un véritable garçon manqué, entre son langage ordurier et son comportement grossier. Cogner avant de réfléchir est son motto ; bien qu’il lui arrive, à certaines occasions, de laisser parler son instinct, étant dotée d’une intelligence intuitive assez prononcée.

Malgré cet aspect de brutasse, elle adore ses sœurs… Et les choses mignonnes. Ce qu’elle cache très mal d’ailleurs…

Espiègle, charmeuse et brillante dans tout ce qu’elle entreprend, Malicia incarne le côté intellectuel de la sororie ; là où Brinaria est la personnification du volet politique et Casca, le volet martial. A peine âgée de 30 ans, la jeune femme fait déjà partie de la cour des grands, du fait de son grade assez élevé dans la hiérarchie et de ses accomplissements déjà forts étonnants. Comme preuve de son talent, c’est elle qui a totalement supervisé le projet Automata 1.0.

D’ailleurs, plusieurs bruits de couloirs affirment que la benjamine des McAllon plancherait secrètement sur un nouveau projet de pacifistas encore plus performants, raison pour laquelle elle a décidé de se retrancher sur Métanoïa. Difficile de démêler le vrai du faux, même si une chose est sure : l’ex-Aeden est pour la jeune femme un eldorado qu’elle se plait à explorer et étudier sous toutes ses formes comme une bonne scientifique chevronnée.

Chouchoute de Briscoll, mais aussi de ses sœurs, Malicia est quelque peu une pourrie-gâtée à qui on ne refuse rien… Ou presque. Si elle agace bien souvent ses collaborateurs avec ses crises d’humeur et ses caprices, elle finit toujours par se faire pardonner en adoptant une bouille d’ingénue, ce qui a tendance à bien marcher ! On lui donnerait même le bon Dieu sans confessions, mais les gens qui la côtoient au quotidien savent qu’elle est dérangée à sa façon…

Après tout, on lui prête quelques expériences horribles, voire inhumaines sur des prisonniers, notamment des révolutionnaires... Révolutionnaires qu’elle ne porte pas non plus dans son cœur depuis l’accident de son ainée…

Dénuée de force physique, Malicia use donc de son charme pour convaincre les foules. Elle asticote, tourne en bourrique, effleure les cordes sensibles, mais toujours avec un ton mielleux et un sourire plus qu’aguicheur. L’art de la chiantise, elle connait. Une vraie petite chipie dans toute sa splendeur ! Mais une chipie illuminée et pas qu’un peu ! Lorsqu’elle a une idée brillante en tête, elle ne rechigne pas à la tâche et l’explore sans relâche… Quitte à s’évanouir en plein milieu de ses recherches, faute d’alimentation et de repos convenables…

Passionnée par l’ingénierie robotique, Malicia s’est également penchée sur les subtilités du climat, ce qui légitime sa place à Métanoia. Par contre, ne jamais toucher ses sœurs : elle risquerait de lancer aux trousses du coupable, tous les pacifistas sur l’île dont elle assure elle-même la maintenance…