L'une des plus grosses tribus autochtones de Terra Incognita. On les trouve généralement près des régions côtières du continent, puisqu'ils vivent principalement de la pêche et se déplacent sur des embarcations plates et longues. Qui regroupées ensembles forment un petit village. Pacifiques, les Mohaves sont habitués à la présence des étrangers venant explorer le coin et maîtrisent donc la langue commune.
Autrefois ignares sur toutes les questions de géographie et cartographie en dehors des côtes de l'île, depuis la rencontre avec l'Iron Fleet les Mohaves semblent enfin déterminés à sortir de l'obscurantisme et à mettre sur papier leurs connaissance. Ils ont pour l'heure cartographier les régions les plus proches de leur ville flottante, et les zones découvertes par les étrangères. Des rumeurs parlent d'une expédition pour faire le tour de l'île et permettre aux maîtres des océans de naviguer ou bon leur semble, en ne se fiant pas uniquement à la mémoire des ancêtres.
Connaissent en particulier les différents rivages comme leur poche et savent où trouver des plages secrètes dont l'incroyable beauté naturelle pourrait en faire pâlir un bon nombre.

Maître de sa tribu depuis deux décennies, Khaergo succéda à son prédécesseur son oncle, après la décision des sages et avoir passé les épreuves rituels, de cette époque, Qovvo n'est pas très bavard. Les mers, l'eau le foyer des siens. Mais que vaut un poisson vivant dans un bocal? Diplomate et pacifique comme ses aïeux, malgré sa force et ses capacités, le quarantenaire n'aime pas les conflits. Et même si il souhaiterait améliorer les connaissance de son peuple sur l'île-continent de laquelle ils dépendent, il sait qu'une révolution culturel et le changement perturberaient la vie paisible et pacifique des Mohaves.

Excellent nageur, il part régulièrement à la recherche de plages cachées, Khaergo souhaiterait que la terre aussi lui ouvre ses portes, mais la peur de l'inconnu et la vie en autarcie vis à vis des autres tribus de ses pairs coule également dans ses veines.

Et c'est sans doute pour ça qu'il n'a pas d'héritier, après la naissance de sa nièce, et la mort de ses parents dans un affrontement contre les prédateurs des profondeurs, ce fut à Qovvo d'élever seul l'enfant. Et pour cette gamine, le doux et calme Khaergo est prêt à dévoiler une toute autre facette de sa personnalité. Et même la prochaine héritière ne semble pas ravir le conseil des anciens, il la félicite intérieurement de braver les interdits, d'insuffler un courant de pensée pour changer les mentalités.

Les interactions de Kida avec d'autres tribus, les hommes des plaines ne lui plait en revanche pas trop. Il est trop tôt, et ce que considère la jeune femme comme nécessaire, il trouve ça trop hâtif. Et si jamais un jour elle ne revenait pas, alors seul il irait se perdre dans les enfers de l'île. Rappeler que les mythes des temps anciens ne sont pas que des légendes.

Et de montrer que comme la mer, il peut passer du calme à la tempête.

Parler une langue mais ne jamais l'utiliser, c'est fatiguant. Ne pas connaître la topographie de l'île, et tourner en rond autour de l'île-continent en vivant de la pêche et des trouvailles sur les plages, c'est épuisant. Regarder à l'intérieur des terres immenses, c'est ça qui intéresse la jeune femme. Une envie de découverte, d'exploration l'animant mais ne rencontrant malheureusement que la fermeté des vieux séniles servant de conseillers, de guides, quel intérêt de diriger une tribu si c'est pour se heurter à la vision archaïque de l'ancienne génération?

Intrépide, se heurtant parfois à son oncle, trop modéré aux yeux de la Princesse. Excellente nageuse, l'intelligence et la beauté de ses parents, l'envie de changement de son oncle, et la fougue et hargne de la jeunesse. Surmonter tous les problèmes, à commencer par explorer un peu plus loin que les bancs de sables formant les plages. Le désert attire inlassablement Kida, le total opposé avec la mer en perpétuel mouvement, les dunes et le silence, la chaleur. Sa curiosité étant surement son plus grand défaut, elle s'est tout de même fait une connaissance, une amie qui comme elle ne pense qu'à changer les mentalités des siens.

En attendant la Princesse s'entraîne, explore et revient régulièrement défiant ouvertement les anciens, se moquant des sermons. Et cette nonchalance vis à vis des traditions attire à elle de plus en plus de jeunes Mohaves, ou de gens las de vivre de la pêche.

Chaque jour est un combat dans les Terres Arides, trois tribus se combattant pour le contrôle du désert. Les Tonkawas ont longtemps participés à ces guerres, massacres, traquant et tuant Chicachas comme Kiowas sans distinction. Belliqueux comme les autres, rester en haut de la chaîne alimentaire était tout ce qui comptait pour les chefs Tonkawas depuis des générations, si bien qu'ils négligèrent leurs peuple, provoquant révoltes et conflits internes. Relégué en bon dernier, devenu une cible facile pour les deux autres tribus, les Tonkawas disparurent des affrontements sanglants sur les dunes pendant près d'une décennie et demi.

Lorsqu'ils marchèrent de nouveau sur le sable brulant du désert, ce furent en rangs organisés, délaissant un mode de vie nomade, la tribu s'installa dans un endroit tenu secret ou ils proliférèrent, vivant de l'élevage de buffles et d'autres animaux résistant à la chaleur, ils amassèrent vivres et savoir. Mené par une nouvelle lignée de dirigeants, les Tonkawas sont désormais bien revenu dans la course au pouvoir, si la solution diplomatique est actuellement privilégié par l'actuel Kazekage, il a lancé un ultimatum aux autres tribus: se soumettre ou quitter le désert, sans quoi les dunes seraient aussi rouge que le lac éponyme.

Le désert n'enfantera plus d'orphelins.

Témoin très jeune de massacre, de la famine et des jeux de pouvoirs, Rahealyx n'attendit pas sa majorité pour s'endurcir. Combattant mais pas seulement, l'homme à la chevelure d'or détrôna l'ancien chef Tonkawa à quatorze printemps, mettant fin à l'anarchie menaçant de faire disparaître son peuple il déplaça la tribu et disparu des radars.

Devenir sédentaire, sortir des Terres Arides et découvrir la côte blanche et d'autres humains. Découvrir que le monde ne se limitait pas à l'enfer brûlant leurs servant de foyer, et pourtant il choisit de revenir. D'apparaître de nouveau publiquement parmi les dunes et le sable, car l'homme aspire à plus que de remporter des victoires, le désert est assez grand pour tous si des mesures sont prises.

Le grand unificateur, voilà à quoi aspire le Kazekage, car si ses propos furent prit comme des menaces, en vérité l'Apedemak savait que les tribus ne se plieraient jamais sans affrontement. Et si l'enfant qu'il était reste traumatisé de la violence dont il témoin, le dirigeant qu'il est doit assumer ses prises de positions. Coincé comme ses prédécesseurs dans un cycle de vengeance et de sang sans fin, pour guider chacun vers un avenir meilleur il doit faire tomber des têtes. Des morts nécessaires pour une guerre juste, à la différence des autres cependant ses troupes et lui ne combattent que ceux le désirant, ne forçant ainsi pas ses adversaires à mourir pour quelqu'un d'autre qu'eux même et leurs convictions.

Cette méthode fonctionne relativement bien puisque désormais les Chicachas semblent redouter l'avancée du blond et de ses guerriers.

Ao appartenait à la tribu des Kalispels.

Compétiteur né et doté d'un talent inné pour la seule raison de vivre de son peuple : l'art de monter à cheval.

Pas particulièrement violent, ni même attiré par les combats comme certains de ses pairs, Ao passa la majorité de son enfance et adolescence à perfectionner son art. Enchaînant plusieurs montures, et en prenant soin d'elles même lorsque l'alchimie ne prenait pas. La vie d'un cheval était une responsabilité importante pour les siens, fraction moins belliqueuse que les Sanpoils l'autre tribu habitant la région.

Malgré tout lors des "fêtes", et les épreuves opposant les deux tribus l'une à l'autre pour s'imposer comme digne héritier d'un héritage mythique et mystique pour les jeunes générations, Zhani se découvrit une passion pour les jeux de chasses.

L'arc, puis la lance devinrent ses armes préférés sur des mannequins inanimés et dont il ne pouvait ôter la vie. Le jeune homme ne s'imaginait d'ailleurs pas un jour en arriver là, mais les rixes quotidiennes lors des soirées un peu trop arrosés lorsque les rassemblements entre les deux tribus se déroulaient, l'avait poussé à apprendre une autre branche de la vie de cavalier.

L'arrivé des étrangères, des affrontements tragiques contre les Dénés et la fin d'une oppression injuste, d'un entre déchirement favorable à l'installation de pareil situation ... Lorsque les tribus s'unirent, Zhani fut choisit avec d'autres candidats pour passer une série d'épreuve en huit clos, Ao s'imposa à cheval comme à pieds sur une quinzaine d'opposants.

Le peuple Kipagīros avait besoin d'un guerrier, au moins temporairement et Ao laissa volontiers le conseil d'ancien unifié s'occuper des affaires quotidiennes, lui n'avait de yeux que pour les évènements à venir, et malgré la protection et l'alliance avec les étrangères.

Il savait qu'ils seraient difficiles.