Comme de nombreux dragons célestes, la Famille Novallon est composée de personnes exécrables au sentiment de supériorité bien ancré. Pour eux, ils sont des dieux tout puissants, et tous les autres leur sont inférieurs. Même au sein de leur famille, il y a une hiérarchie, composée de trois frères qui font office de chefs en perpétuelle compétition.
Dans la famille Novallon, travailler et faire des efforts pour acquérir quelque chose ou quelqu'un est un non-sens absolu, il y a des gens pour faire ça à leur place. Des esclaves pour être exact, et en nombre astronomique. Plutôt que de développer des talents, les Novallon se les approprient en réduisant leurs détenteurs en esclavage. Des artistes, des inventeurs, des médecins, tous les domaines sont bons tant qu'ils leur apportent du prestige. Ce sont ainsi principalement des collectionneurs d'esclaves, les considérant comme des objets qu'ils s'échangent parfois entre eux ou qu'ils exibent dans des compétitions pour déterminer qui a les meilleurs esclaves.  

Saint Oberon est probablement le plus détestable de la famille Novallon, et aussi le plus puissant. Hautain, colérique et cruel, il n'a aucun sens de l'humour et est terriblement susceptible. Au sein de la famille, il est en possession du plus grand nombre d'esclaves. Il est d'ailleurs rare qu'il revienne bredouille de ses nombreux voyages à travers le monde, ses cales toujours remplies à ras-bord de malheureux qui auraient eus l'audace de croiser son regard ou de se montrer un tant soit peu talentueux.
Oberon est un opportuniste, se servant de son pouvoir et de son influence à outrance. Il déteste qu'on lui dise non et demande généralement au gouvernement mondial de dépêcher tout un bataillon pour l'accompagner dans ses voyages. Fort des nombreux talents de ses esclaves, il est le propriétaire de nombreux lieux à travers le monde, de colisées où il fait s'affronter ses gladiateurs, des théâtres ou salles de spectacle, et même des restaurants. Il se raconte d'ailleurs qu'il aurait essayé de s'approprier le Baratie par le passé.

 ► [1610] La Chute des Mazino:
Lors du Carnaval qui a lieu chaque année à Saint-Uréa, la troupe d'artistes itinérants Mazino, composée d'une soixantaine d'artistes en tous genres, est à l'honneur. Toutefois, ils étaient loin de se douter qu'un Dragon Céleste assisterait à leur spectacle aux côtés de la Dame de Fer de Saint-Uréa. Et, jouer une satire politique qui ridiculise les puissants n'était peut-être pas une bonne idée ce soir-là. Tard dans la nuit, alors que la troupe remballe et festoie de son succès, Saint Oberon Pietro di Vil Novallon débarque avec une troupe de soldats, déclarant haut et fort que la troupe d'artistes Mazino fait partie de la Révolution et agit pour eux comme agents de propagande. Sans grande surprise, la troupe est mise au fer, destinée à être réduite en esclavage pour le bonheur de Saint Oberon.
Cependant, un enfant s'échappa cette nuit-là, Ren Aoncan qui, témoin de la scène, se fit la promesse de retrouver le Dragon Céleste pour se venger et libérer sa famille et ses amis.

Saint Avarone est le second chef de la famille Novallon, et le cadet de la fratrie à leur tête. Bien qu'il se montre très souvent cordial ou souriant, c'est le plus cruel et sadique de la famille. Un fourbe par excellence, qui rigole à un moment pour vous planter un couteau dans le dos l'instant d'après, ou plutôt pour qu'un de ses gardes du corps le fasse à sa place.
Il est réputé parmi les Dragons Célestes pour être un tortionnaire imaginatif, à faire preuve de méthodes toutes plus effroyables les unes que les autres. C'est ainsi qu'il se fait respecter de ses esclaves, en les brisant tant physiquement que psychologiquement. La méthode est si efficace que les autres Dragons Célestes font souvent appel à ses services pour 'dresser' leurs nouveaux esclaves pas assez dociles à leurs yeux.

Saint Silvarone est le petit dernier de la fratrie Novallon, mais ne diffère pas beaucoup de ses frères en terme de folie. Tout comme le reste de la famille, c'est un collectionneur d'esclaves, mais contrairement à Oberon le "touche à tout de l'esclavage", Silvarone se spécialise dans les esclaves de combat. Son petit plaisir personnel, c'est de voir ses esclaves se battre à mort en son nom.
Propriétaire de nombreux colisées destinés exclusivement aux combats de gladiateurs, il organise des tournois à travers le monde et même des combats clandestins, bien que la surprise du vainqueur consiste généralement à devenir un des esclaves de sa garde personnelle. Parmi les Novallon, c'est le mieux protégé, s'entourant des officiers de la Marine les plus forts et de ses esclaves les plus aguerris.