Sécurité maximale. Le territoire du Don des Saints rassemble 5 divisions de la marine: la 166e, la 167e, la 171e, la 178e et la 185e. Ces divisions sont traditionnellement dévouées depuis des siècles au service des Yonesku, et font l'objet d'un esprit de corps et de coutumes allant toutes dans ce sens. Ce sens du devoir frôlant le fanatisme se ressent notamment dans l'uniforme de ces soldats, qui porte l'emblème des Dragons Célestes, les couleurs vert et or des Yonesku, ainsi que leurs armoiries. L’ensemble est supervisé par la sous-amirale Salih, elle-même esclave entièrement dévouée à cette famille.

La sous marine a également investi les eaux environnant Le Don des Saints, et plusieurs unités des divisions Nemo et Nessy quadrillent les marées alentours. On dénote ainsi plusieurs sous-marins de classe Victoire et divers monstres marins de tous poils qui montent la garde depuis les profondeurs.

Outre ces éléments de la marine régulière, il convient de signaler la présence de la garde prétorienne de la famille Yonesku, qui veille tout particulièrement à la sécurité des Dragons célestes et de ses possessions.

Une fidélité frôlant le fanatisme envers les Dragons Célestes, et pour cause. Fille d’un agent révolutionnaire suffisamment actif pour s’être fait remarquer et capturer par le CP, c’est à l’âge de neuf ans que la petite Menèroueh fut reléguée au rang d’esclave, au même titre que toute sa famille ainsi que leurs proches déportés dans la foulée.

Commença alors les affres d’une nouvelle condition privée de toute liberté, mais loin d’être misérable pour la fillette. Tout d’abord affectée à des tâches domestiques, la miss se démarqua bien vite par sa docilité, son application et son efficacité, au point d’attirer l’attention et les faveurs de ses supérieurs, puis de ses maîtres. Tout ça au point d’en devenir, au fil des ans, l’une des coqueluches de ces grands amateurs d’esclaves que sont les Yonesku. Statut particulier qui contenait son lot de libertés, de pouvoirs, et de privilèges.

Tout ça jusqu’au jour où, au terme d’un raid révolutionnaire particulièrement bien mené, la jeune femme alors âgée de vingt ans ainsi que sa famille furent secourus et reconduits jusqu’au nouveau monde, dans une enclave de gris on ne peut plus sécurisée. Il s’agissait d’une escapade qui dura presque un an, au terme duquel l’ensemble de la famille Salih décida de son plein gré de s’en retourner à leurs propriétaires.

Pour la révolution, il s’agit là d’un cas d’école, et un excellent sujet d’étude sur le conditionnement et l’esclavage. Même à ce jour, maintenant qu’elle est devenue un bras armé de Marijoa, on ne comprend pas comment fonctionne cette femme.

Pour la famille Yonesku, il s’agit là d’une femme armée de suffisamment de dévotion à leur égard pour devenir incroyablement compétente dans tout domaine dont ils pourraient besoin. Désormais dans la trentaine bien avancée, Menèroueh a une telle place dans le quotidien des Yonesku qu’ils l’ont imposée comme sous-amirale sur leur nouvelle demeure. Un poste qu’elle occupe avec une efficacité telle qu’on ne peut rien lui objecter.

La sous amirale Salih ayant à cœur de superviser au mieux la protection de ses maîtres, elle fera davantage office d’ultime défense, de dernier recours face à qui souhaiterait s’en prendre à eux ou à leurs possessions, et se reposera sur l’ensemble de ses forces pour se charger des indésirables qui auront l’idée de venir remuer sur Le Don des Saints. Dans le cas où un profil exceptionnellement dangereux s’introduirait sur l’île, par contre…