Globalement la population Amerzonienne est une bande de culs terreux ignares, xénophobes et farouchement indépendantiste. De leurs ancêtres prisonniers ils ont gardé une rancœur tenace envers tout ce qui porte un uniforme, une absence totale de confiance envers tout ce qui n'est pas Amerzonien (Car si c'est Amerzonien, c'est bien), une notion très extensible de la propriété et du respect de la loi en générale et une fâcheuse tendance a croire que porter le plus d'armes à feu possible est la meilleure manière de se faire respecter. Ajouté à ça qu'ils parlent un idiome bâtard quasiment incompréhensible, qu'on les prétend globalement tous consanguins, et qu'ils ne sortent de leur ile qu'en bandes lourdement armés avides du moindre berry à racler et on comprend aisément pourquoi la majeure partie de la population censée des Blues les fuit avec application et s'en méfie comme la peste (Une peste qui non contente de tuer votre famille vous piquerait aussi vos meubles et tout ce que vous n'avez pas solidement ancré dans le sol)

Le King est le maire de Freetown et l'un des hommes les plus riches d'Amerzone grâce à la main mise qu'il exerce sur tout ce qui rentre et qui sort de l'ile et via ses multiples placement dans les sociétés les plus rentables du coin. C'est aussi l'autorité principale de la ville et le type à rencontrer en priorité quand on est un étranger débarquant dans le coin avec un minimum de jugeote ( Sous entendu, si on ne veut pas se faire égorger pour sa paire de bottes dans un coin sombre).
Outre les travers évidents d'un type parvenu à cette position en marchant impitoyablement sur les types en travers de sa route, le King s'est récemment persuadé qu'il était la réincarnation vivante du génial Brook, seul artiste étranger à avoir la faveur des locaux. Il organise donc à grand frais de couteux concert ou une population plus ou moins volontaire est forcé de l'écouter massacrer pendant des heures le récital de la star défunte. Depuis quelques temps il n’ôte même plus son costume de scène et parle d'une tournée mondiale sur les Blues. Le choc culturel risque d’être rude.

Pour un enfant, il n'y a rien de plus important que ses rêves, et c'est une chose que même l'Amerzone ne peut corrompre. D'un tempérament de feu, l'enfant qu'était Hahn ne s'est jamais laissé dicter sa conduite par aucun adulte et ne rêve depuis ses plus jeunes années que de deux choses : Mettre les pieds sur une île céleste et chanter dans un groupe de musique.

Et si la dureté de sa vie a fini par lui faire ranger ses histoires d'ange au placard, c'en est toute autre chose de son avenir musical. C'est en effet de son initiative qu'ont été réunis les Musiciens de la Crasse, une troupe de musiciens anarchistes ayant pour vocation de renverser la tyrannie musicale du King de Freetown. De cette idée révolutionnaire est né un groupe d'amis qu'elle considère, faute d'en avoir encore, comme sa famille.

Véritable mère poule, elle ne peut s'empêcher de vouloir subvenir aux besoins de ses proches en étant sur tous les fronts. Mais si l'on louera sa bonté d'âme, on en craindra d'autant plus ses sautes d'humeur imprévisibles et bien souvent suivies de destructions. Sa corde sensible l'étant particulièrement, il est aisé de la mettre dans tout ses états et un rien pourra déclencher une dispute. Sa rancune est tenace et ses poings balladeurs, attention donc à ne pas lui voler dans les plumes.

Bien plus modéré que les autres membre de son groupe dans ses propos et dans ses actions, Esel sera toujours celui qui tentera de tempérer les débats et ce même s'il n'obtient que très rarement le dernier mot. Sa stratégie consistera donc le plus souvent à orienter les discussions par des petites remarques innocentes ou des prises de positions peu marquées plutôt qu'à les mener.

Ce ne serait d'ailleurs pas son genre que de jouer les meneurs, plutôt taciturne et marqué par une enfance rendue très difficile par son visage difforme et les mauvais traitements y étant liées, il préfère se faire discret autant que faire se peu. Une seule chose peu le mettre hors de lui : ses compagnons.

Vous pourriez également le retrouver au hasard d'une exploration au coeur de l'Amerzone puisque ce jeune monsieur officie  en tant que guide. Sa mémoire eidétique lui permet de se rappeler précisément de tous les chemins praticables de ce labyrinthe impénétrable et c'est bien mieux pour lui puisqu'il ne supporte pas les bêtes sauvages. Ne vous inquiétez donc pas trop pour lui si vous en croisez une, il saura retrouver le chemin du village bien plus vite que la bestiole ne vous bouffera.

Si on ne devait retenir qu'un trait de la personnalité de Hund, ce serait son indépendance. Son enfance s'est en effet résumé à grandir et s'endurcir dans une des seules familles éduqués d'Amerzone, fille de botanistes illuminés ayant eu la brillante idée de venir s'enterrer au milieu de la jungle pour étudier la vie végétale.

Mise à l'écart et moquée par les autres gamins, elle s'est réfugiée dans ses livres et dans un cynisme percutant qui la mène souvent à s'attirer encore d'avantage de problèmes. C'est sa rencontre avec Katze -qui lui a offert son bonnet à oreilles de chien- puis avec les autres musiciens de la crasse qui l'ont radoucie mais elle est encore très susceptible de se montrer hautaine. Elle est d'ailleurs la cause de la plupart des séparations -temporaires- du groupe.

Bien qu'elle et sa famille ne soient pas encore complètement intégrés et acceptés par la communauté, ils sont au moins respectés pour avoir ouvert une clinique sur le territoire Glaiseux qui a permis de faire reculer le taux de mortalité dans les pauvres condition d'hygiène qui règnent sur place.

Petite frappe à ses heures perdues, Katze est le produit typique de ce qu'on peut venir chercher sur amerzone : aucun savoir-vivre, une sale trogne et le besoin incompréhensible de se foutre sur la gueule avec tout ce qui ne lui plaît pas.

C'est d'ailleurs des quatre membres du groupe, celui qui défend le mieux la pensée xénophobe de son pays, par bêtise et manque d'éducation sans aucun doute car il est curieusement capable de faire des exceptions : Hund en est la plus marquante, puisque le petit bout de haine en est amoureux depuis leur première rencontre.

Elément imprévisible et pile hyperactive, il est incapable de rester en place et vagabonde aux quatres coins de son île si bien qu'il en connaît presque tous les habitants et les meilleures façons de les aborder. Il n'y a pas à dire, s'il y en a un que vous devez vous mettre dans la poche, c'est bien lui.