Marchands, boutiquiers, dockers, artisans et travailleurs en tout genre, les habitants de Luvneel sont cosmopolites et fort nombreux. Répartis à travers toutes l'îles, certains n'étant que des paysans, d'autres étant de brillants universitaires, voire des membres de la noblesse, ils habitent les nombreuses villes du royaume.

Fils d'une famille de migrants de West Blue plutôt vagabonds, Petru a vite compris que l'argent faisait tourner le monde. Alors il a fait en sorte d'avoir de l'argent. Beaucoup d'argent. Très pauvre de naissance, sa famille s'est fixée à Luvneelpraad et l'a abandonné comme beaucoup d'autres enfants d'une douzaine d'années. Chapardeur dans son adolescence, Petru a vite compris qu'il pouvait vendre n'importe quoi. Et pourquoi ne pas remonter à la source? Les matériaux, matières premières de tout système. Grâce à quelques amis d'enfances, il a vite fait fleurir son business, ne se contentant pas de vendre des matériaux classiques à diverses instances officielles comme le Gouvernement Mondial mais choisissant aussi de vendre divers matériaux exotiques à des gens fort peu recommandables comme des produits explosifs ou des gaz toxiques. Bref. Malgré cela, Petru reste quelqu'un de très gentil et de très sociable, prêt à tout pour aider son prochain à se sortir de la misère dans laquelle il a été jusque très tard. Ce n'est pas pour autant une personne droite. Se montrant très rude dans certains cas, Petru n'a jamais tué personne et préfère se faire des amis ou des associés que des ennemis. Il a d'ailleurs créé de nombreuses franchises de vente de matériaux par-delà les Blues.

Rien ne prédestinait Kenj' à son métier actuel. Fils d'une famille bourgeoise ayant une infime once de sang royal dans les veines, sa morne existence en était réduite à la reprise du magasin de confiseries de Papa à Taraluvneel. Tututututu! On a zappé l'adolescence? Bon ok... On recommence. Accro aux soirées arrosées et aux grandes fêtes, Kenj' a vite découvert qu'il pouvait obtenir un grand nombre d'informations plus ou moins importantes. Vite passionné par ce nouveau hobby, il en fit très vite une activité lucrative. Devenu la référence dans le milieu de North Blue, il a néanmoins repris la fabrique familiale mais vend toujours des renseignements la nuit. Il est très facilement joignable à la confiserie mais ne se déplace pas pour moins de quelques millions de berrys. Ne le sous-estimez pas! Il ne balance jamais ses sources (d'où sa réputation immaculée) et peut vous permettre d'arriver à vos fins. A vous de savoir quoi demander...

Fille d'une famille de classe moyenne, Géraldine a, après de brillantes études de marketing, ouvert une grande surface spécialisée dans le ravitaillement des bateaux accostant à Luvneel. Etant donné que Luvneel n'est pas sous l'influence de la Marine, Géraldine s'assure ainsi une clientèle plus nombreuse grâce aux pirates et aux révolutionnaires. Capable de livrer sur tout Luvneel en 24h des vivres permettant de tenir jusqu'à un mois, cette hyper-stressée reste néanmoins une personne charmante et se fera un plaisir de prendre vos commandes.

Dans la famille Magdar, on perpétue la tradition de Maître Tisserand de père en fils depuis plusieurs générations, au point d’avoir fait de l’affaire familiale une véritable référence en la matière sur tout Luvneel et toute sa sphère de rayonnement. Deux siècles plus tard, la modeste boutique du fondateur est devenue tout un réseau d’activités liées au textile disposant d’ateliers disséminés sur tout le Royaume, ce qui promettait un avenir radieux à la famille Magdar. Ceci jusqu’à ce que le dernier descendant en date de la famille décide de tout abandonner pour se consacrer à son grand rêve : devenir Amiral, comme l’homme qui a sauvé la vie de sa famille lors d’un voyage d’affaire mal négocié aux portes de Marijoa.

On ignorera les épisodes de déchirement familiaux pour mieux se consacrer à Valerian : car en l’absence de descendance prête à reprendre les affaires, c’est tout naturellement vers son fidèle et talentueux bras droit que le paternel Magdar s’est tourné pour assurer la pérennité de son affaire. Et aujourd’hui, quinze ans plus tard, Loupiote a porté l’aura de la marque bien plus haut que n’auraient jamais pu le faire l’actuariat traditionnel du réseau.

Outre la réalisation de magnifiques étoffes figurant parmi les plus appréciées de tout Luvneel et ses provinces, les activités de Magdar s’étendent aussi à la confection de voiles pour l’industrie navale, la confection de vêtement, ainsi qu’à la haute couture, et la réalisation de produits un peu plus particuliers réalisés dans des ateliers doublés de laboratoires pouvaient par exemple produire des gilets pare-balles à l’efficacité surprenante.

Désormais à la tête d’une énorme communauté où travaillent quelques milliers de personnes, Valérian Loupiote est connu comme un homme intelligent, juste et honnête, mais aussi et surtout impatient, irritable et extrêmement à cheval sur les notions d’ordre, de respect, de discipline et d’harmonie. Pour idée, le règlement intérieur de Magdar contient plus de mille interdictions toutes plus ou moins triviales et apparues dans l’année suivant sa prise de contrôle effective, qui doivent aussi bien être appliquées par ses employés que par quiconque posera le pied dans un de ses domaines. Notre homme est un véritable maniaque portant une attention folle au moindre petit détail, et dont le moindre des passe-temps se doit d’être une activité utile et constructive.

On notera également que Loupiote est une figure connue et très politisée des affaires publiques de Luvneel, et que l’homme n’hésite pas à exprimer sa méfiance à l’encontre de la révolution et sa trop forte tendance à vouloir transformer le royaume en plateforme logistique si ce n'est plus, ainsi que ses regrets vis-à-vis de l’appartenance du royaume à un gouvernement mondial qui se gave de taxes et étouffe le rayonnement de Luvneel sur toute son aire géographique sans grande contrepartie notable. Au-delà de ça, le cinquantenaire est un membre reconnu et très impliqué de la vie des affaires du port de Norland, qui semble convaincu que l’avenir de l’île ne pourra se faire qu’avec une activité prospère et florissante.  Il prône l’entraide au sein du port, et permet très régulièrement aux autres locaux de profiter de son réseau, au point d’en avoir été anoblit par la couronne pour grands services rendus à la nation… même s’il n’oublie jamais de toucher sa part dans la foulée.

Certainement l'une des botanistes les plus douées de son île. Elle en connait un rayon niveau fleurs et vous parlera du pistil et de l'étamine mieux que personne. Cette vieille femme âgée mais encore toute pimpante doit sa vigueur aux quelques fleurs hallucinogènes qu'elles exploite et qu'elle consomme. Elle est donc en pleine forme et sa folie due à un surplus de consommation de ses fleurs en fait une personne aussi drôle qu'imprévisible. Elle peut compter sur ses fidèles compagnons Kiki et Koko pour gérer la sécurité de sa petite exploitation. Helen travaille désormais pour l'usine "Bouche-Trou" de Jorj Bouche et fournit les fleurs nécessaires à la concoction des bonbons Akrov.

Kiki, au pelage noir et Koko au pelage beige sont les fidèle compagnons d'Helen. Ils protègent de crocs de fer l'esploitation de leur maîtresse. Quiconque ose s'approcher suffisamment près de l'exploitation s'en va en fuyant, voyant ces deux molosses prêts à  attaquer  ou se font mordre occasionnant parfois de très lourdes blessures. Ils permettent donc à Helen de gérer ses affaires comme elle l'entend.

Alex est une experte dans le domaine de la chimie, elle mélange les substances avec ses doigts de fée et en fait des élixirs aux effets divers. Elle touche aux fioles depuis toute petite et alors qu'elle souhaitait obtenir de l'ancre de poulpe pour une de ses potions, ce dernier, croyant retrouver sa fille s'est agrippé à son crâne depuis ce jour et ne l'a jamais lâché. Il l'a défend bec et ongle comme son enfant, gare à ses tentacules. Alex est dorénavant la chimiste en chef dans la préparation des bonbons Akrov au sein de la sucrerie "Bouche-Trou". Elle aime son travaille et se donne coeur et âme dans la préparation de ces bonbons qu'elle apprécie d'ailleurs particulièrement.

Les Furinyapa forment un clan indépendant, et désormais apatride du fait de l’alliance de leurs opposants politiques de longue date dans leur pays natal avec le gouvernement mondial. Imaginez un royaume nipponisé où une quinzaine de clans disposant chacun de leurs terres et de leurs armées se sont faits la guerre une fois de plus, pour que finalement deux d’entre eux parviennent à arriver à la tête de deux coalitions formées sur le dos des autres à grands coups de victoires, d’alliances et de politismes divers, pour que la situation s’enlise pour une dizaine d’années. Imaginez maintenant que l’un de ces deux clans décida de faire appel à la puissance de la marine mondiale, en échange de quoi il promit d’intégrer le pays à l’assemblée des nations, ou tout du moins de faire les premiers pas en ce sens.

Leur chef décapité, leurs terres conquises et leurs richesses volées, les Furinyapa n’eurent guère le choix que de devenir des paysans sans le sous ou de tenter leur chance ailleurs. Un part non négligeable d’entre eux prit la seconde option, et presque tous les autres finirent par les rejoindre une fois leur entreprise très bien ficelée. Car aujourd’hui, trente ans plus tard, les Furinyapa forment un clan de ninja itinérant, oeuvrant régulièrement pour la révolution tout en gardant une identité propre et leur indépendance.

En ce qui concerne notre Jian, sa culture profondément ancré dans le communisme en fait un opposant convaincu du gouvernement mondial, qui n’est pour lui moins que le summum de la lutte des classes, le paroxysme du capitaliste, là où les riches ont tout et où les pauvres… s’en tirent pas si mal pour la plupart, mais ça n’est pas le cas de tout le monde. Dans tous les cas, selon les ouvrages de grands noms de la littérature sociologique, c’est un système pourri et déséquilibré, la pire concentration de moyen que l’on puisse concevoir, qui a pourtant le mérite de s’auto-entretenir, les nobles mondiaux se gavant des impôts et des efforts que le peuple leur apprête. Situation dont découle évidemment un tel engouement pour la piraterie, selon lui et ses inspirations. Il reste un individu honnête, très calme et aussi juste que possible, généralement diplomate et conciliant pour peu qu'on ne lui force pas la main.

En tant que shinobi, ses spécialités sont multiples ; en termes d'outils, il s’est déjà illustré à maintes reprises dans le maniement des outils de prédilection du clan, à savoir la corde, le kunai et leur bienheureux mariage, le grappin. En termes de compétences, le révolutionnaire peut se targuer d'être un excellent prestidigitateur, capable d'apparaître ou de faire disparaître ce qu'il voulait, et parfois même qui il voulait sur un simple coup de tête, ainsi qu'un acrobate et un athlète de premier plan. En conséquence, il prise tout particulièrement les missions d'infiltration, de vol et de sabotage, même s'il reste polyvalent. Sur le plan du combat, ce sont ses artifices qui composent le gros de son répertoire, et l'affrontement direct tourne rarement en sa faveur dans le cas de choses sérieuses.

Un membre de la dernière vague d’entrepreneurs à succès de Norland, et pas des moindres. Avenant, sociable, plein d’ambitions et n’ayant aucune crainte de prendre des risques.

Fils d’un contre-amiral de la marine toujours en poste sur North Blue, Vaxholm a longtemps été un aventurier opportuniste, un homme de qualité voguant sur les mers pour épancher sa soif de découvertes, d’adrénaline. Pour avoir séjourné dans toutes les capitales majeures de North, de Grandline et  d’East Blue, l’homme a une grande culture du monde et de ses possibilités, ainsi que des meilleurs moyens d’en profiter. Loin de s’intéresser aux idéaux de justice ou de liberté qui auraient pu le porter dans les rangs de la marine, de la révolution ou de la piraterie, il a tout simplement décidé de s’en retourner chez lui au terme de ses voyages, afin de devenir quelqu’un, et surtout de se rendre utile à quelque chose auprès des siens.

Aujourd’hui, Vaxholm est l’un des membres les plus visibles de la dernière vague de jeunes succès de Luvneel. Basé comme beaucoup d’autres au sein du port de Norland, là où tout semble possible pour qui parvient à y percer, Gustav a rassemblé plusieurs de ses compagnons de voyages, ainsi qu’un certain nombre de ses contacts disséminés sur les océans, pour monter un grand réseau en relation avec le principal chantier naval du pays.

Et c’est ainsi que naquit IKEA, l’Irwin-Karnak-Endée-Association, négoce spécialisé dans la vente et la réparation de bâtiments naval, peu importe que ceux-ci soient neufs ou d’occasion. Et par occasion, on entend également « pris de force à des pirates de passage sur Luvneel ou en pleine mer parce que y’a pas d’raison ». Pour autant, le groupe a l’intention de se lancer dans bien d’autres domaines. Et n’est pas le seul à le souhaiter.

Un large individu au teint mat, de haute stature, à la posture fière et musculeuse. Le genre de carrure que l'on attribue volontiers aux officiers de la marine mondiale, tels que glorifiés par leurs affiches de propagande: un habile mélange de prestance, d'autorité et de puissance explosive réunies au sein d'un même individu.

Et c'était bel et bien le cas en ce qui concerne Gravelor. On a rarement vu un officier capable d’obtenir si facilement la coopération d’autres organismes, qu’il s’agisse de milices locales, de chasseurs de primes, de membres de l’élite ou même d’agents CP : il s'agit d'ailleurs d'un trait qui le porta aisément jusqu'au grade de commodore, et qui aurait très bien pu lui ouvrir les portes de l'état major s'il avait continué dans ce sens. À ceci près que Gravelor n'est plus marine depuis plusieurs années, et qu'il troque très régulièrement son uniforme militaire pour un bermuda vert et une chemise d'Urgard le lamantin, le dernier héros en vogue des moins de neuf ans. En 1624, Boboriboum a décidé d'abandonner sa vocation pour deux raisons. Tout d'abord car ça ne l'intéressait pas. L'expérience avait été formatrice et humainement enrichissante, sans aucun doute. Mais il ne se voyait pas faire sa vie là-dedans tout en sachant qu'il pouvait prétendre à bien mieux que l'armée, même s’il garde encore à ce jour d’excellents contacts au sein de la hiérarchie de la mouette et qu’il soutient ouvertement grand nombre de leurs actions.

Et puis, il y avait son rêve d'enfant, cette promesse qu'il s'était faite avant de faire le deuil de ses plus tendres années pour devenir adolescent.

Quand il serait grand, il ferait des dessins animés à la Dendenvision, d'abord.

Et aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de figurines d'Urgard Battleship ZX, de produits dérivés de Super Cyber Cipher Pol Pirate Warriors, de goodies Knight Lords Adventures qui se sont vendues. A force d’enchaîner les succès, Boboriboum a décidé d’étendre ses productions à l’univers des séries avec acteurs. On ignore encore ce que cette aventure va donner ; tout ce qu’on sait, c’est que ses studios de production, basés dans les paysages verdoyants de Luvneelgarm, ont récemment triplé de volume pour accueillir cette nouvelle frange d’activité.

Tony est un enfant des bas fond de North, qui a plutôt bien réussi dans les affaires mafieuses. Amis de tous, et apprécié de beaucoup, c'est cette compétence sociale qui en fait un des informateurs utiles au Don ... Mais pas qu'à lui, car son sens des affaires l'autorise à agir pour son propre compte. Il reste discret néanmoins sur ses activités, afin d'éviter des questions malencontreuses. Officiellement, il n'est qu'un barman aux relations un peu louches. (sujet à changement en fonction de quêtes et rps récompensés).

Ou du moins ex-chevalier, en ce qui concerne ses fonctions. Mais comme chacun d’entre eux, Arnaud de Vallancier a eu droit à un titre de noblesse ainsi qu’à un domaine (qu’il a aussitôt revendu, s’attirant d’ailleurs l’ire du récompenseur de l’époque) et le droit de continuer à se faire appeler chevalier lorsqu’il prit sa retraite. En son temps, le quarantenaire a pu s’illustrer au cours de plusieurs campagnes d'escarmouches menées contre des bandes de pirates virulant dans la sphère d’influence du royaume. Le pays retiendra également sa participation active aux quelques expéditions à destination de Grand Line et du Nouveau Monde orchestrées par le pays, notamment dans le rétablissement de ses routes commerciales avec le Cercle d’Or. Tout ça jusqu'à ce qu'il décide de se retirer d'une vie d'aventures, et ne s'établisse sur Norland. Aujourd'hui, il dispose d'un manoir situé dans la frange est de la ville, tourné vers l'intérieur des terres. Un bâtiment qui lui a été offert en cadeau par un ministre de l'époque, en complément de son titre et d'une rente confortable pour passer sa retraite. Vallancier pourrait parfaitement finir le reste de ses jours sans mener la moindre activité, mais...

Il se trouve que ce chevalier est l’un des plus grands collectionneurs d’articles occultes de tout North Blue, comme en témoigne sa vaste galerie d’art –l’Odyssée de Reverse - ouverte à tous les curieux de passage, ainsi qu’aux acheteurs et revendeurs potentiels. Présente dans les Allées de Reverse, une galerie marchande du port de Norland aux allures d’agréables jardins luxuriants. Nommée ainsi du fait que plus des deux tiers des exposants sont des marchands en provenance de l’équateur, et qu’ils se font un plaisir d’exposer leurs produits exotiques pour faire vivre la galerie.  Ici, on trouve n’importe quoi, et parfois même des meitous et des fruits du démon (qu’il revend sans problème, comme la majorité de ce qu’il expose). Au moins une fois par an en tout cas, compte tenu de la masse de marchands qui transitent par ici. Ce qui a permis au retraité de se faire une fantastique collection d’articles occultes, d’artefacts anciens, de reliques dangereuses, de faune et de flore importées, d’ouvrages nébuleux, et de bien plus encore. Et autant de contacts auprès desquels s’approvisionner pour acquérir des joyeusetés exotiques lorsqu’on lui en fait la demande.

Demande en hausse exponentielle depuis qu’une certaine sorcière s’est établie dans sa ville, qu’elle est devenue riche et dépensière à en vomir, et que cette formidable cliente tombée du ciel a fait sensation au point d’inspirer de plus en plus de monde à suivre son exemple. La grande mode du moment étant tout ce qui provient des îles célestes, coquillages ou nuages : même les institutions s’y mettent progressivement. Saviez-vous qu’il existe plus de 300 000 espèces de cumulus décrites sur les mers blanches, que plus de la moitié d’entre eux peuvent subsister au niveau de la mer, et que le marché du mobilier céleste a connu une croissance à quatre chiffres au cours du premier trimestre de 1627 ? Ca partait de 1 et il en a vendu 49 jusqu’à mars, quoi.

L'énorme requin d'environ 3 mètres s'entraine sans relâche dans son "dojo", (Une caverne à moitié submergée et éclairée à la lanterne) depuis maintenant 15 ans, en atendant qu'un disciple digne de ce nom lui tombe dessus. Il pratique ses mouvements continuellement, ne s'arrêtant que pour se remplir l'estomac ou dormir un quart d'heure ou deux. Pour tous les audacieux qui partiraient à sa recherche, faites quand même gaffe, 15 ans passé sous terre sans voir personne c'est pas super pour la santé mentale, il est devenu complètement fou de performance. Il va vous apprendre le karaté ça oui, mais vous allez en baver. Il vit son art martial du plus profond de son âme, preuve en est, ses muscles saillants dont il est particulièrement fier, mis en évidence par son splendide short rouge.

Ses règimes d'entrainements vont pousser votre corps à sa limite, et chaque erreur seronts soulignées d'exercices supplémentaires et une bonne grosse engueulade tandis qu'il pratique sa forme. Si vous réussisez, et bien tant mieux, vous serez récompensé d'une bonne tape sur l'épaule et d'une blague incroyablement pas drôle, à vous de voir ce qui vous fait souffrir le plus. Malgré tout, Edbert n'est pas un mauvais type, juste un artiste martial un peu trop zêlé qui ne s'attend qu'à la perfection, s'imaginant qu'une maitrise sans faille peut venir à bout de toute situation et il tient à partager ce savoir. Quand il pratique son art et le partage c'est avec un grand sourire, des étoiles dans les yeux et un enthousiasme presque contagieux. Même au repos il sent le besoins de faire jouer ses muscles et lors des entrainement il fait lui même le bruitage de ses attaques, balèze.

C'est bien, il connait sa discipline en long et large et en travers, mais à ne faire que ça de ses journées il est rendu difficile pour lui d'adresser des problèmes que l'on ne peut régler à grand coups de lattes. Il fait tout de même l'effort d'offrir une oreille attentive et son support. L'attention est louable mais il a la facheuse manie de tout rattacher à ses entraînements ou à la baston. Ses réflexions et conseils sont soient complètement bidons, sinon tout simplement dangereux. Il faut pas être surpris, Edbert lui même a depuis longtemps ensouvelie ses propres traumatismes et peines sous un effort physique constant, normal qu'il n'a aucune idée sensée quand il s'agit de régler un problème avec sa tête (si on exclu le coup de boule).

Son plus grand rêve après toute cette souffrance et ces litres de sueurs, c'est qu'un de ses disciples l'envoit au tapis. Car, si le karaté ça défonce tout, ça veut dire que la seule chose qui peut défoncer le karaté, c'est le karaté, et ça, c'est beau (d'après Edbert en tout cas).