Quoi de mieux qu'une ile entière transformée en bagne pour s'opposer activement au gouvernement. Les cellules révolutionnaires de Tequila Wolf existent depuis que les premiers bagnards ont mis le pied sur l'ile. Beaucoup y cherchent des recrues, ou y entretiennent une constante guerre froide contre les matons, d'autres s’efforcent de venir en aide aux innombrables opprimés du chantier. Mais tous œuvrent avant tout pour le jour de la grande évasion. Le jour ou tout Tequila Wolf brisera ses chaines et se libérera de son carcan.

Osvald est né sur Tequila Wolf, de parents bagnards, il y a bien long. Et de ce fait, il est le doyen et le maire officieux des prisonniers. Il n'a connu que les travaux forcés et ce pont gelé en chantier perpétuel de toute sa vie.

Quand il était jeune adulte, la Révolution engrainait déjà des gens sur l'île, et malgré tout ce qu'il a pu dire et dit encore aujourd'hui, il avait des envies d'ailleurs et a accepté de devenir un de leurs Valets. Mais attaché aux gens qu'il a toujours connus, son cœur lui a continuellement intimé l'ordre de rester pour protéger et soutenir les plus faibles.

Il a toujours été un bon élément : bosseur et obéissant. Enfin ... ça ... c'était le jour. Puisque la nuit il œuvrait pour soutenir les siens ou persécuter les matons.
Quand Tempérance est née, il savait qu'elle prendrait sa relève et l'avait donc formée pour cela. Bien étudier à l'école la journée, et semer le chaos la nuit, le tout, sans faire de victime.
Et effectivement, à ses dix ans, elle est rapidement devenue sa successeuse ! Il se voyait déjà en retraite, à certes travailler durement le jour mais à pouvoir dormir sur ses deux oreilles la nuit, confiant que la relève assurait le soutien entre prisonniers.

Mais quand les pirates de Kutrosinsky et leurs soldats zombies ont attaqué le bagne en 1628 et que des secours inattendus l'ont défendu, Tempérance en a profité pour rassembler les siens et prendre la poudre d'escampette avec les défenseurs révolutionnaires !

Ce jour-là, il a su qu'il devait prendre la relève de sa successeuse. Depuis, il n'a jamais autant râlé à propos des jeunes.