Alfred est d’un naturel pragmatique. On pourrait croire que seuls les résultats comptent à ses yeux, mais il déteste par-dessus tout le gaspillage et les pertes inutiles. Tout devait être calculé et pensé en amont, afin d’agir avec efficience, et non simplement avec efficacité. Ses équipes étaient ordonnées, réfléchies et conçues selon les caractéristiques. Il apprécie relativement peu les têtes brûlées n’agissant que par leur instant, mais reconnait sans mal qu’ils sont parfois d’un grand secours et peuvent également débloquer des situations désespérées. Pragmatique mais pas fermé d’esprit.  

Sur le champ de bataille, le vice-amiral Van Bottenberg est intraitable. Il ne peut laisser place à de quelconques émotions. La moindre faiblesse de sa part peut couter très chère à l’ensemble de ses hommes. Impitoyable, l’officier de la marine abat ses cibles sans la moindre hésitation. Si celle-ci était clairement identifiée, aucune raison pour lui d’hésiter. Si l’on veut éviter d’avoir plus de pertes que nécessaire, abattre l’ennemi le plus rapidement possible est une nécessité. Alfred n’apprécie pas ses hommes plus que cela, mais il connait l’importance de la vie pour ne pas les sacrifier inutilement.

Le vice-amiral est un homme irréprochable dans le domaine administratif. Contrairement aux soldats d’élite, les formulaires administratifs sont ici essentiels et chaque dossier est soigneusement complété à chaque fois. Ponctuel, il assiste à chaque conseil organisé, et ce, qu’importe les missions et sa localisation dans le monde. Van Bottenberg est ainsi connu pour être d’une grande fiabilité. Certains amiraux préfèrent se confier à lui plus qu’à d’autres, sachant qu’aucun secret ne sera divulgué. Il en est également ainsi quand on lui demande son avis, car sa proposition sera toujours mûrement réfléchie. Si une personne désirait faire plonger cette sur son travail, elle devait changer d’adversaire sous peine de perdre son temps.

Ses compétences de combattant ne sont plus à démontrer. L’erreur serait de croire qu’il a atteint ce statut uniquement grâce à son cerveau, son sang-froid et son professionnalisme. Une grossière erreur. Alfred est un véritable chien fou. Un trait de caractère conservé de son enfance difficile, puis peaufinée par la suite. L’oisiveté et les grasses matinées ne font pas parties de ses habitudes, il consacre tout son temps au perfectionnement de son corps, de sa technique et de son esprit. Un homme inébranlable en quête de puissance. Toujours plus haut. Toujours plus loin.

Élégant, raffiné, Alfred n’a pourtant pas vécu avec une cuillère en or. Enfant, il a grandi dans la misère la plus totale, vivant dans un des bidonvilles de Saint-Uréa, jamais très loin de la grande richesse, finalement. Au cours d’une patrouille de la garnison du royaume, il fut ébloui par l’élégance de ces soldats et comprit qu’il devait s’élever à un plus haut rang, plutôt que de croupir dans ce trou à rat. Cette simple patrouille lui inspira la carrière qu’il a actuellement. Utilisé comme une simple échappatoire, il prit rapidement goût à son travail - plutôt bien fait – et voulut poursuivre son ascension au sein de cette grande institution.  

Aujourd’hui encore, son évolution ne cesse d'être ascendante. À présent dans l’amirauté, son souhait est bien évidemment d’avoir de plus grandes responsabilités. Dans la marine ou en sein même du Gouvernement, cela lui importe peu, tant il se sait polyvalent et apte à n’importe quelle mission. Un poste est devenu vacant à la direction du célèbre cipher pol 9, un poste où le sang-froid est activement recherché. Le vice-amiral voit pour lui une opportunité malgré la dense concurrence autour de lui. Une concurrence qu’il est prêt à écraser si on le lui ordonne.

Bottenberg n’est pas inconnu au conseil des cinq. En effet, celui-ci passe un peu de temps avec l’un d’entre eux, Mint Figura, ancien directeur du CP9, qui voit en Alfred un véritable successeur. Tous deux échanges des points de vue communs et semblent avoir une vision identique de ce monde. La vénérable étoile comptait, discrètement, appuyer la candidature de son poulain pour continuer de voir le CP9 évoluer dans une direction qu’il approuverait.

Raoul est un type qui n'a pas du tout la gueule de l'emploi : il est plutôt petit, pas vraiment musclé ni physiquement très impressionnant. Et sa prédilection pour le marcel et les charentaises ajoutés à sa calvitie naissante ne lui donnent pas vraiment l'allure d'une foudre de guerre. Et pourtant Raoul est le plus grand maitre du Rokushiki actuellement en exercice.

On dit que sa maitrise du retour à la vie est si parfaite que s'il est chauve ce n'est pas parce qu'il vieillit, mais parce que ses cheveux sont en train de faire quelque chose ailleurs. On dit qu'il est capable de briser du granit marin et d'inverser le cours d'un torrent d'une simple frappe. On dit qu'il peut tuer quelqu'un si vite et si discrètement que même la victime ne s'en rend pas compte et ne meurt que quand Raoul le lui fait remarquer.

Bref, Raoul est un monstre tout ce qu'il y a d'inhumain, et des générations d'agents du Cipher Pol ont appris à le vénérer comme un dieu autant qu'a craindre ses colères et ses exercices d'entrainement. Comme tout les vieux maitres il vit en reclus dans une série de souterrains capitonnés enfouis dans les profondeurs de Marijoa, seul endroit ou il peut s'entrainer sans tout casser. Il n'en sort quasiment jamais, et uniquement pour d’exceptionnelles mission sur le terrain sur l'injonction express de Kateshi Tikano qui est un vieil ami et le seul à pouvoir prétendre à une quelconque autorité sur lui.

Froid. Chaque homme passant à côté de lui ne pouvait ressentir qu’un vent glacial lui parcourir le corps. Agent expérimenté du Cipher Pol 9, ce n’est que naturellement qu’il s'est hissé au rang de chef d’équipe. Il a effectué de nombreuses missions avec un certain brio. Issu d’une famille réputée dans les rangs de la marine ou de celle du gouvernement, l’un des héritiers du royaume des Ragglefield ne déçoit pas sa famille, considéré comme la vitrine de celle-ci et le tout désigné. Sa stature, ses prouesses, ses capacités en font quelqu’un de solide pour la suite. Jamal est la fierté de ses parents.

Jamais eu de soucis particulier dans sa vie. Le genre de type rageant, bon dans tout ce qu'il entreprend, habité par la réussite. Aidé par un physique avantageux, absolument tout lui sourit. Ne nous y trompons pas. Jamal n’est ni un stratège, ni un intellectuel. Pour autant, son instinct lui a toujours permis de compenser ce manque de discernement qu’on aurait pu lui reprocher. Mais que dire à un homme qui n’échoue pas ? Il est le frère jumeau de Lydia Ragglefield Levi, faisant souvent équipe avec lui, et le grand-frère du contre-amiral Ethan Ragglefield Levi. Ses relations avec sa jumelle, bien que particulières, sont assez correctes et le deviennent un peu plus avec le temps. C’est avec le petit dernier que les choses coincent légèrement. Jamal a toujours tout fait pour rendre la vie d’Ethan un enfer, enchainant humiliations et sévices corporelles.

Est-ce étonnant quand on parle d’un type qui aime le sang comme la prunelle de ses yeux ? Décapitations, exécutions lentes, tortures interminables découlant systématiquement sur la mort du prisonnier... La chair humaine n’est qu’un jouet, une pâte à modeler avec laquelle il prend plaisir à s’amuser. Par ailleurs, les émotions de Jamal sont inexistantes, ou du moins jamais exprimées en présence d’autrui. Pourquoi un tel acharnement à l'encontre de son petit-frère, pourtant plus petit, moins robuste et plus fragile ? Certains membres de la famille pensent que c'est uniquement pour le rendre plus fort. Ethan n'a que faire de ces motifs et a fait la promesse de se venger.

En réalité, le bel homme souriant et balayant la difficulté d’un revers de main n’était plus que l’ombre de lui-même. Lors d’un affrontement contre Annabella Sweetsong, connue sous le nom d’Eleanor Bonny, il retrouva violemment la réalité de ce monde. Il n’était pas si parfait. Il n’était pas si puissant. Son excès de confiance le condamna à perdre un bras lors de cet affrontement, rapidement remplacé pour l’importance de l’individu. Depuis ce jour, son apparence devint un peu plus sombre. D’ordinaire peu friand du travail en équipe, il agissait maintenant seul et utilisait son temps libre dans la traque de son bourreau. Il dormait et se réveillait en ne pensant qu’à celle qui avait brisé ce miroir dans lequel reflétait sa réussite.

Vanderspool est un agent chevronné du CP9. Un homme à l'humour noir et glacial, assassin émérite est excessivement prudent, c'est pourtant l'un des agents les plus "humains" du CP9, pouvant même faire preuve de charisme envers ses subordonnés, pourvu qu'ils suivent ses ordres avec succès... Mais ne vous-y trompez pas, cet homme est calculateur, pragmatique et terriblement dangereux. Agent de terrain avant son accident, il demeure tout du moins un homme qui dispose d'une grande autonomie qui lui permet d'accomplir à distance ses plans comme il l'entend.

Officiellement, sa mission à long terme est de traquer l'organisation criminelle Umbra. Mais est-ce réellement son véritable but ?

 ► [1626] Opération Musaraigne :
Au cours de la bataille, l'agent a été gravement blessé à multiples reprises : éborgné par un ours robotique, une balle mal placée lors d'un combat contre les Sunset Pirates lui a valu de finir sa vie dans un fauteuil roulant, paralysé des deux jambes. Jugé de ce fait inapte à continuer en tant qu'agent de terrain, l'homme s'est vu proposer un poste de coordinateur qu'il assure désormais, tout en continuant à distance - avec les agents sous sa coupe - ses prétendues investigations sur l'Umbra.

Petite fille pauvre originaire du Pays de Wano, Shinai préférait les arts de la guerre à la tenue et à la bonne compagnie. Comme beaucoup de filles issues de familles modestes, elle devait être destinée à devenir une Geisha. Vendue très vite à une noble famille, elle fut donc forcée de suivre cette formation. Sois belle et tais toi. Sous entendu : tu n'as pas le choix et si tu refuses, nous savons comment te punir et te faire changer d'avis. Elle n'a donc pas résisté longtemps avant d'entreprendre cette pénible formation. Formation pour laquelle elle a pourtant excellé.

Elle est donc devenue une Geisha réputée et très demandée, et elle a donc dû refouler ses instincts guerriers très profondément dans son inconscient... jusqu'au jour où un vieux noble pervers mais respecté - car sa famille était crainte par tout Wano - tenta de l'obliger à répondre à ses pulsions sexuelles. Ses envies meurtrières refirent alors surface et elle assassina aussi salement que brutalement le vieil homme avant de s'enfuir. Pour survivre, elle continua ses activités de Geisha rebelle jusqu'à obtenir son permis de Chasseur de Prime sans souci, puisque ce qui s'est passé à Wano reste à Wano (ce serait un déshonneur de se faire aider). C'est alors qu'elle se mit à peaufiner son arsenal et son style de combat, jusqu'à attirer l'oeil du Gouvernement Mondial qui sut répondre à ses attentes.

Après une formation au CP5 ainsi que quelques belles années après une maitrise du Rokushiki, elle se dirigea vers le CP9 qui correspondait davantage à ses ambitions. La section lui offrit une panoplie toute entière d'accessoires pour la féliciter de son travail.

N'importe quel objet sur elle permet d'assassiner d'une façon ou d'une autre : ce qui maintient sa coiffure est en réalité des lames, tout comme les baleines de son soutien gorge ou ses faux cils ; son rouge à lèvre est un violent poison sous lequel est disposé l'antidote directement appliqué sur ses lèvres ; son éventail est une arme de combat ; les doublures de ses vêtements maintiennent cachées des cordes à piano...

 ► [1626] Déculottée :
Pour avoir cherché à s'en prendre à la sorcière la plus dangereuse des Blues, Shinai s'en est tirée avec pas mal de commotions et surtout une dignité en négatif. Depuis la jeune demoiselle n'a cessé de s'entrainer dans l'espoir de pouvoir refaire le portrait à sa rivale si elle devait la revoir un jour. Ce qui explique sa soudaine hausse de Dorikis.
Événement joué ici par Evangeline T. Haylor

Ce qui a longtemps défini la vie de Wang n'est en réalité que la présence de son frère, Chang, mort en 1627 lors d'une mission à Arcadia. Constamment en compétition l'un avec l'autre, les deux jumeaux semblaient unis par un lien fort et indestructible capable de briser n'importe quoi. Un lien qui s'est brutalement enroulé sur lui-même lorsque l'aîné de la fratrie a perdu la vie, laissant le benjamin orphelin et rempli de haine, de rancœur et d'un désir irrépressible de revanche. Ce qui rythme aujourd'hui la vie du jeune Pong et le pousse à être encore plus dangereux qu'il ne l'était auparavant.

Brutal, acerbe, sensible à la débauche et à l'appel de l'alcool, l'agent ne prend désormais que les missions où il peut être sûr que le sang devra couler. Celui de ceux qu'il estime responsables de la mort de son frère : les pirates. Même s'il a mystérieusement réussi à savoir que la personne ayant torturé puis assassiné son puiné n'est autre que la cheffe d'équipe Annabella Sweetsong, avec le temps il a toutefois fini par comprendre que la jeune femme n'avait pas eu d'autre choix. Ainsi, paradoxalement, c'est désormais la personne avec laquelle Wang possède le plus d'affinités, dans une relation aussi étrange que complexe. Si bien que ce-dernier aurait un jour avoué à l'albinos qu'il aurait souhaité être à sa place ce jour là, juste pour avoir l'occasion de voir une dernière fois son frère avant qu'il ne meure.

Du fait de son goût exacerbé pour le sang et les carnages, Wang a rapidement trouvé soutien auprès du chef d'équipe Jamâl R. Levi. Partageant des intérêts communs, les deux hommes font fréquemment équipe avec la solide réputation d'être les assassins les plus efficaces et les plus meurtriers que le CP9 ait jamais connu.

Depuis lors, le bonhomme se fait appeler "W" ou encore "Agent W".

Jadis, le Spectre était un homme tout à fait normal, un honnête agent du gouvernement travaillant au sein du Cipher Pol 6. Infiltré dans la révolution pendant dix-sept années, il a notamment participé à la transmission d'un grand nombre d'informations cruciales lors d'importantes opérations sur des îles de Grand Line et du Nouveau Monde. Sa dernière mission en date, sous sa véritable identité, a eu lieu à Parisse avant que celle-ci ne sombre suite aux événements de 1627.

Percé à jour lors des échauffourées, l'homme s'est brusquement retrouvé à la porte dès son retour à Marie-Joie. Perdu et désœuvré, il a finalement été récupéré par le CP9, fortement intéressé par les pouvoirs de son fruit du démon. Intégré dans un programme de formation intensive lui permettant de coupler techniques de combat et rokushiki à ses talents d'infiltration, le Spectre est progressivement devenu ce qu'il est aujourd'hui : le Nettoyeur du CP9. Un agent chargé d'effacer les traces laissées par ses congénères. Ainsi que tous types d'indices pouvant révéler la culpabilité du CP9 dans certaines missions aussi critiques que secrètes.

Difficilement reconnaissable à ses habits qui le font généralement passer pour un vagabond ou un vulgaire clochard, le Nettoyeur possède toutefois un masque noir qui sert à masquer son visage, désormais bien connu de la révolution et affilié au Cipher Pol.

Son véritable nom est Edouard Bier, mais peu nombreux sont ceux à le savoir et à l'appeler ainsi. C'est pourquoi "le Spectre" constitue à présent le seule et unique identité par laquelle il préfère se définir, ainsi que son nom de code évidemment.

Non, vous ne faites pas erreur, vous qui lisez cette fiche : Hantz est bien un agent secret. Spécialiste dans l'art des couvertures, le bonhomme possède un large panorama de lunettes de soleil, de pin's et de vêtements décontractés pouvant le faire passer incognito n'importe où.

Très au fait des comédies où des espions travestis en touristes se camouflent derrière des journaux avec des jumelles, Hantz s'est un jour dit qu'il pourrait être intéressant d'utiliser ce genre de clichés pour, au final, devenir insoupçonnable. Et ça fonctionne plutôt bien, visiblement. Il faut dire qu'avec ses habits, son accent, ses tics et ses lunettes de soleil, on le voit souvent venir de loin. A défaut de passer inaperçu, au contraire, le bonhomme a le don de sortir du lot. Il parle fort et n'hésite pas à employer des mots tels que "mission" ou "agent secret" qui font que généralement on ne le prend pas au sérieux voire qu'on le décrédibilise facilement.

A l'image de son paraître, Hantz est quelqu'un de plutôt calme voire souriant qui inspire l'impression que tout va bien dans toutes les situations. Le genre de type qui sait se rendre attachant et "humain", capable de vous sortir, après une explosion, que tout va s'arranger. Il s'agit d'ailleurs là de son arme la plus redoutable : l'abus de confiance et le mensonge. Accuser quelqu'un d'autre d'un meurtre qu'il a commis, retourner un frère contre une sœur, obliger une mère à abandonner son nourisson s'il le faut : ça rentre dans ses cordes. Ajoutons à ça qu'il sait tuer proprement et met aisément ses sentiments de côté dès que de l'argent est en jeu et vous obtenez un très bon agent du CP9.

D'aussi loin qu'il puisse se souvenir, James a toujours été un agent du Cipher Pol. Ayant d'abord travaillé au sein du CP8, puis au CP9 en passant par le CP0 où il a été amené à collaborer avec Veritas du temps où il avait encore une langue, Larson peut se targuer, et de loin, d'avoir l'une des carrières les plus longues et les plus riches du Cipher Pol.

Pourtant, il n'en fera jamais rien. Et de ce que l'on peut dire, il n'aime pas trop parler de lui et encore moins se vanter en général, une qualité toujours bienvenue quand on sait le melon que se tapent généralement les agents secrets. C'est d'ailleurs probablement pour ça qu'il n'a pas une grande notoriété et que personne ne reconnaît en lui le héros du Gouvernement Mondial qu'il est réellement. A cause de ça et aussi du nombre de missions qu'il a refusé depuis qu'il est devenu chef d'équipe, lui collant une réputation de lâche et suscitant les moqueries de jeunes pédants le prenant pour un vétéran inutile bon à trier la paperasse.

Pourtant, James ne déteste pas son job, au contraire. Les trench coats, les chapeaux melons, l'infiltration, l'espionnage : ça il adore. Il est même très bon en tant que chef d'équipe, mais vous dira toujours qu'il regrette le temps où il travaillait en solo. Car mine de rien, malgré sa carrière tâchée de sang à l'instar de toutes les autres, l'homme aux tempes grisonnantes n'a jamais pu se résigner à laisser ses sentiments de côté. Et depuis qu'il est chef d'équipe, il en a vu passer des gaillards plus jeunes que lui dans l'équipe, connaissant bien souvent une fin tragique tandis que lui continue à compter ses printemps.

Dévoré par cette culpabilité plus que par les on-dit, Larson a donc une sale habitude à se réfugier dans l'alcool dès qu'il en a l'occasion, notamment le whisky, ce qui le rend souvent aigri et têtu, mais toujours plus humain que la plupart de ses collègues.

► [1628] S.O.S. :
Entre le marteau et l'enclume, James a dû se confronter à l'un des meilleurs éléments que le CP9 a connu ces dernières années, devenu incontrôlable : la directrice, Annabella Sweetsong. Malheureusement, comme il s'y attendait, le combat a tourné au vinaigre et la déserteuse s'est enfuie avec son otage : l'administrateur du CP9, Sloan O'Murphy. Ainsi, les tables ont tourné et même s'il n'était pas volontaire à l'idée, le vieil homme a dû se convaincre qu'il était à présent le nouveau directeur du pôle.