Travail ingrat qu’est celui d’Heinrich… lui qui a tant donné et avant tant d’abnégation. Une carrière exemplaire ! Pas une ombre au tableau et une moralité qui n’a jamais souffert du moindre accroc.

Hélas, voilà deux ans qu’il se retrouve à la tête de la garnison de l’île N°2547-X, avec pour consigne de la protéger des intrus, mais aussi de faire travailler les esclaves qui s’y trouvent, jusqu’à la mort s’il le faut. Trop pour ce vieux soldat qui ne peut se résoudre à tyranniser des civils et des prisonniers. Trop pour ce vieux soldat qui encoure donc les foudres de Ike Basara ; et qui voit ainsi son autorité sur lîle amputé de moitié tandis qu’une bande de mercenaire peut agir à leur guise en toute impunité.

Depuis, l’homme essaye au mieux de faire tenir un semble de loi et d’humanité sur les zones dont il a encore la charge, serrant des dents devant les aberrations de sa hiérarchie qu’il a pourtant juré de suivre malgré tout. Car Heinrich est un homme de principe ; et c’est ce qui le détruit.

« Quelle femme extraordinaire cette Frida. » était probablement le second bruit qu'elle préférait entendre, lorsque son fouet tressé ne s'abattait pas sur son escouade de jeunes dames élégantes. Frida était un atout pour la Marine. Officier en charge du recrutement, nul ne l'a jamais appelé par son grade. La stupeur qu'elle faisait ressentir amenait irrémédiablement à un « Oui Madame ». Croiser son regard suffisait à se convaincre d'une seule chose : il valait mieux l'avoir dans son camp. Les soldats préféraient courber immédiatement l'échine lorsqu'il l'a voyait. Ce n'était là pas un signe de respect, mais un simple esprit de survie. Frida était entouré d'une bande de fanatique, des hommes et des femmes brisés qui auraient donnés leurs vies pour réparer la moindre injustice faite à leur « belle dame ».

Sa petite taille aurait pu être un fardeau. Mais ce que la nature ne lui avait pas donné, elle le compensait par un intellect diablement affûté. Perverse et manipulatrice, Frida avait toujours su se montrer bienveillante pour les 5 étoiles. Dans leurs bonnes grâces, elle a doté la Marine de certains de ses meilleurs officiers, dont leurs gardes du corps personnels. Son sens de la stratégie politique et son talent pour le recrutement en font incontestablement un officier implacable, capable de cacher derrière le jolie sourire d'une jolie secrétaire la plus violente des tueuses en série. Pour Frida, la faim justifie pleinement les moyens. Et tant mieux, parce qu'elle a faim de pouvoir..

Né Dominique Jules GARNERAY, cet officier apprécie tout particulièrement la bureaucratie. C'est un domaine qu'il maîtrise depuis fort longtemps. Toujours le nez dans la documentation, il sait comment fonctionne le Gouvernement Mondial jusqu'au bout des doigts. Méticuleux, il est habile pour retenir des faits et des anecdotes croustillantes. Il faut dire qu'il lui arrive étrangement de tomber sur des collègues malhonnêtes avec des sombres histoires. Naturellement, il les dénonce facilement afin de montrer sa fidélité auprès des instances plus hautes dans sa hiérarchie. Seulement, comment se fait-il qu'il parvient à appréhender des corrompus? Connaissant très bien les règles et les lois, il sait comment passer entre les mailles sans se faire arrêter. Il est simplement le meilleur dans cette catégorie! Par conséquent, étant soucieux de pouvoir régner en sécurité dans la fourberie, il s'assure d'entraver les amateurs qui cherchent à faire pareil. Ainsi, la légende de l'Attrapeur de Ripoux est née.

Issu d'une famille plutôt modeste, il commence sa carrière dans la garnison de son île natale où il apprend à se battre et à obéir aux autres. Sentant qu'il serait plus utile dans un poste administrative, on lui confie alors celui de la gestion des primes. Faisant du bon boulot dans ce cadre-là et montrant une ténacité exemplaire sur le champ de bataille, il parvient à gravir quelques échelons en une dizaine d'années. À force de loyaux service, il se forge alors une bonne réputation. Son destin semble se tracer vers les sommets, mais Dominique reste humble. Il développe un caractère très calme et une certaine sagesse au fur et à mesure, même lors de ses combats.

S'étant attiré le regarde de pas mal de gens, une famille aisée en particulière s'est intéressée à lui. Un mariage est arrangé et il prend le patronyme de sa belle-famille, SAINT-CLAIR. Dominique découvre alors un nouvel univers, celui de la noblesse. Influencé tout doucement par sa compagne, il ne se rend pas compte qu'il commence petit à petit à aimer sa vie mondaine. Notamment, il adore boire du vin et voir des opéras. Désireux davantage de confort, il réalise que son salaire de Marine ne suffit pas, surtout s'il veut faire plaisir à sa belle. C'est ainsi que de fil en aiguille, il s'ouvre au monde de la pègre. Tout en arrêtant des criminels, il implante des lupanars un peu partout sur Grand Line et se fait connaître dans ce milieu comme étant Madame Claude. Et c'est aussi de cette façon qu'il devient ami avec un certain Dmitry KARASOV qu'il connaît sous le pseudonyme de Madame Léonie. D'ailleurs, c'est durant cette ascension qu'il obtient le Paramécia du Livre.

Entrant désormais dans l'amirauté, Dominique s'octroie pendant six ans une formation pour apprendre le Rokushiki. Faisant preuve d'opiniâtreté, il arrive non sans mal à assimiler les capacités du Cipher Pol. Lors de la Chute d'Impel Down, il s'est proposé pour devenir un Homme-Prison afin d'enfermer les criminels dans un bouquin grâce à son FDD. L'idée est d'utiliser une structure inhabituelle, mais sa suggestion n'est pas retenue. Il s'évertue de croire que ça serait plus efficace et insiste régulièrement sur l'intérêt d'utiliser son Fruit du Démon au service du Gouvernement Mondial.

Assez tôt dans son parcours professionnel, Dominique est le témoin involontaire de l'assassinat d'un certain Gontran FAUCHARD, mais grâce à son sens de la justice, il arrête le coupable. Il s'avère que la victime appartient à un groupe qui se fait appeler les Alcooliques Anonymes. Il s'agit d'un cercle très restreint qui exploitent des contrebandiers, des espions et des journalistes en tout genre dans le but de revendre des informations et des rumeurs. Quelle que soit la faction des personnes à la tête de cette association discrète, ils jurent de faire durer l'échange sans connaître l'identité de celui qui le véhicule aux autres. Une règle veut que le pseudonyme perdure. Ainsi, le Marine devient dans cette comité "Vin". En effet, trouvant ce réseau fort pratique, l'officier accepte son nouveau rôle en prenant le soin de ne le révéler à personne. Ainsi, grâce cette activité, bon nombres infos utiles lui sont parvenus et l'ont aidé dans sa carrière fulgurante!

• Fume : Occasionnellement. Des cigarettes longues.
• Alcool : Souvent. Du vin.
• Passion : Les opéras, les cabarets et les lupanars. Collection de statuette de personnalités Marines.
- Intelligent, cultivé, sérieux, calme, méthodique et soucieux, etc...
• Tic : Nettoie souvent ses lunettes et prend son temps pour parler. Lit souvent plein de journaux différents.

Originaire de Bulgemore, le pauvre Igniss zozote. Mais dans le genre moche et souvent. Et dès qu'il ouvrait la bouche, c'était pour recevoir les railleries de se collègues scientifiques. Et s'il en riait de bon cœur au début, un nouveau venu a dit du mal en le pensant de ce défaut de langage. Bon, le fameux nouveau a lui-aussi un problème de langage maintenant : parler sans dents, c'est pas aisé pour articuler convenablement. Mais ça a suffi pour que Igniss prenne en grippe sa voix et son cheveux sur sa langue. Et pour un montagnard issu de Bulgemore, prendre quelque chose en grippe n'est vraiment pas bon signe. Alors depuis, il n'a plus ouvert la bouche -du moins plus pour dire un mot- et il ne parle plus qu'en langage des signes. Langue qu'il n'a jamais apprise, il en va de soi, ce qui fait qu'à chaque mot, eh bien il invente le geste qui irait le mieux selon lui.

Incapable de rester inactif depuis qu'il a fermé à double tour sa mâchoire carrée, il en est devenu superactif. Hyperactif à partir de son treizième café bouillant de la matinée. Il ne dort presque pas, fait des footings quand tout le monde se repose, pousse toujours les scientifiques dont il a la charge à travailler plus vite et plus efficacement. Mais malgré tout, lorsque tout le monde se réunit pour le repas, moment de détente par excellence, alors il sait se montrer moins dur et plus sympathique. Mais ça n'arrive qu'une demi-heure par jour.

1627 : Suite à la mutation du vice-amiral Anderman, c'est le sous-amiral Larss qui prend la suite du commandement du G-8, Navaronne. Un moyen aussi d'apporter un peu de technologie et de changement à la base, puisque quelques uns de ses subalternes scientifiques ont fait le voyage avec lui.

Une fidélité frôlant le fanatisme envers les Dragons Célestes, et pour cause. Fille d’un agent révolutionnaire suffisamment actif pour s’être fait remarquer et capturer par le CP, c’est à l’âge de neuf ans que la petite Menèroueh fut reléguée au rang d’esclave, au même titre que toute sa famille ainsi que leurs proches déportés dans la foulée.

Commença alors les affres d’une nouvelle condition privée de toute liberté, mais loin d’être misérable pour la fillette. Tout d’abord affectée à des tâches domestiques, la miss se démarqua bien vite par sa docilité, son application et son efficacité, au point d’attirer l’attention et les faveurs de ses supérieurs, puis de ses maîtres. Tout ça au point d’en devenir, au fil des ans, l’une des coqueluches de ces grands amateurs d’esclaves que sont les Yonesku. Statut particulier qui contenait son lot de libertés, de pouvoirs, et de privilèges.

Tout ça jusqu’au jour où, au terme d’un raid révolutionnaire particulièrement bien mené, la jeune femme alors âgée de vingt ans ainsi que sa famille furent secourus et reconduits jusqu’au nouveau monde, dans une enclave de gris on ne peut plus sécurisée. Il s’agissait d’une escapade qui dura presque un an, au terme duquel l’ensemble de la famille Salih décida de son plein gré de s’en retourner à leurs propriétaires.

Pour la révolution, il s’agit là d’un cas d’école, et un excellent sujet d’étude sur le conditionnement et l’esclavage. Même à ce jour, maintenant qu’elle est devenue un bras armé de Marijoa, on ne comprend pas comment fonctionne cette femme.

Pour la famille Yonesku, il s’agit là d’une femme armée de suffisamment de dévotion à leur égard pour devenir incroyablement compétente dans tout domaine dont ils pourraient besoin. Désormais dans la trentaine bien avancée, Menèroueh a une telle place dans le quotidien des Yonesku qu’ils l’ont imposée comme sous-amirale sur leur nouvelle demeure. Un poste qu’elle occupe avec une efficacité telle qu’on ne peut rien lui objecter.

La sous amirale Salih ayant à cœur de superviser au mieux la protection de ses maîtres, elle fera davantage office d’ultime défense, de dernier recours face à qui souhaiterait s’en prendre à eux ou à leurs possessions, et se reposera sur l’ensemble de ses forces pour se charger des indésirables qui auront l’idée de venir remuer sur Le Don des Saints. Dans le cas où un profil exceptionnellement dangereux s’introduirait sur l’île, par contre…

Une des particularités de Debossah est sa constante envie de changement. Et également ses animaux domestiques extravagants. Tout autant que peuvent l'être ses tenues qu'elle change jusqu'à trois fois par jour. Parfois même en pleine réunion ou durant une bataille importante.
En revanche, son animal de compagnie peut rester un an avec elle tout comme elle peut en changer deux jours après l'avoir eu. Et si un jour une pieuvre se ballade au bout de sa laisse, le lendemain peut très bien y voir fleurir un petit caniche ou un gorille de la taille d'un cheval. Généralement au gré de ses humeurs. Et un sanglier de trois mètres de long, quand il vous fait face, c'est pas forcément un cadeau.
De la même manière lunatique, elle peut décider d'un jour sur l'autre de renvoyer les hommes à ses ordres pour de nouveaux. Et en général, comme elle est la seule qui décide et que personne d'autre qu'elle n'a le droit de donner d'ordres (sauf quand elle l'ordonne), eh bien on l'écoute. Même les ordres de ses supérieurs, elle ne les écoute que d'une oreille distraite et finit la plupart du temps par n'en faire qu'à sa tête. Mais avec parcimonie tout de même. Faudrait pas non plus qu'elle se fasse remplacer par un homme bien moins classe qu'elle parce qu'elle n'aura pas assez bien obéi. Et comme obéir la frustre, eh bien elle rejète sa frustration sur ses hommes. Juste retour des choses.

Et mine de rien, ça la rend redoutable. Parce que ce n'est pas en passant sous le bureau qu'elle a acquis cette place. Et que sa force de frappe n'a rien à envier à beaucoup d'autres. Ses propres hommes peuvent en témoigner.
Utilisant ses ongles par des coups ressemblants à s'y méprendre au Shigan, elle perce les endroits le plus tendres, les plus douloureux, les plus utiles des corps de ceux qui l'agacent. Artères, articulations, nerfs. C'est comme ça qu'elle dompte chaque nouvel animal domestique... et punit chaque nouvelle unité sous ses ordres.

D'apparence sobre et passe partout, Jared préfère s'habiller de manière à ce qu'on le remarque. Et même si pour ça le noir n'a pas été sa meilleure idée, les gantelets à griffes, le masque de métal, les vêtements amples aux tissus aériens, ça, ça marque les esprits. Faut dire que cet ancien CP en avait marre de passer inaperçu. Se cacher, se dissimuler, toujours se masquer à la vue. L'ombre c'est bien pour grandir, mais toute plante à besoin de lumière pour vraiment s'épanouir. Demandez à l'agent Red.

Le seul souci, c'est que lorsqu'on a été agent secret toute sa vie, eh bien les réflexes restent. Il ne dort pas, ne mange pas en présence d'autrui, soupçonne tout le monde de vouloir le tromper, le trahir, le planter (à Commencer par Sierra, cette vipère). D'ailleurs, ses hommes ne sont pas les siens. Il sait très bien qu'on les a remplacés par ceux d'un autre. Pour le surveiller, lui et toutes les infos confidentielles qu'il a découvertes au cours de sa carrière. Oui, il n'y a pas de doutes, on le descendrait un jour pour cette raison. Et puis cette dalle mal scellée, là, sur son trajet quotidien, c'est certain, c'est une menace de mort !

► [1625] Tout le monde est invité chez les mafieux :
Le blocus de Manshon par la Marine a tourné au fiasco. Aidé par la seconde flotte de sa nièce, l'Impératrice Kiroyi, le Gila réussit tant bien que mal à s'extraire de ce guet-apens. Refusant d'embarquer avec la flotte pour la sécurité du Nouveau Monde, le Reptile s'évanouit sur les Blues, guidé par la vengeance sanglante qu'il rumine désormais contre les Tempiesta qui l'ont trahi.
Les rumeurs veulent que la flotte dirigée par Shoti Shota remonte maintenant Grandline pour recruter de nouveaux alliés à cause des pertes subies durant l'affrontement avec la Marine.

► [1627] La Guerre des Lunes :
Plusieurs centaines de morts, c'est le bilan définitif du carnage dans la cité universitaire de Jalabert. Très tôt ce matin, plusieurs groupes armés se réclamant des fameuses Lunes de Boréa se sont affrontés prenant en otage la population estudiantine. Menée par le Vice-amiral Jared "l’Étau", la réponse de la Marine s'est faite ferme, ajoutant du chaos aux chaos. Tenue éloignée des évènements, la presse n'en a eu que des échos disparates. Elle parle de l'action décisive de la Commandante d’Élite Lady Ombeline, de l'échec de Loth Reich et de la vengeance accomplie de l'insaisissable Lavoisier. Encore un début d'année écarlate au pays du givre.
Événement joué ici par Loth Reich

On le dit aveugle. Mais on est un con.
En réalité, tout le monde a des doutes car il agit comme s'il y voyait parfaitement, et ce malgré le bandeau qu'il porte. Selon ses propres dires, il entendrai tout. Des murmures, aux mouvements d'airs, en passant par les respirations et les battements de coeur. Mais on commence à la connaître, le bougre, et beaucoup se demandent s'il n'enjolive pas la vérité pour se faire mousse et paraître plus qu'il n'est.

Pourtant, il est déjà impressionnant. L'un des rares cornus de la marine, il n'a pas trente ans et déjà sous-amiral. Ambitieux, fier, orgueilleux, personne n'est véritablement en confiance lorsque Sierra est dans les parages, craignant trop qu'il ne le plante discrètement pour prendre sa place. Un couteau que tous on appris à garder à l’œil tant il en impose dans une salle close. Alors que c'est son pistolet à sa ceinture dont il faudrait se méfier. Enfin, de celui-ci et de tous les autres cachés un peu partout sur lui. Le poignard, c'est juste pour faire mu-muse avec pendant les réunions et rassemblements.

Encore un dont on ne voit pas le regard. Le soleil lui brûlerait la rétine, mais beaucoup pensent qu'il joue la comédie. Au moins autant que lorsqu'il marche, voûté comme un vieillard et boitillant excessivement. Généralement avant les voyages d'une île à l'autre. Des maux de ventre aussi. Et des « Allergies à l'écume » qui naissent mystérieusement avant de mettre les voiles. Ouais, ce type tente de faire avaler des couleuvres à tous. Et tout le monde y croit. Forcément, si ça fonctionne, il continue. Son pas trainant et sa voix éraillée corroborent cette idée qu'il est faible, inutile et juste un ancien du gouvernement.

Et pourtant, même s'ils sont rares, ceux qui témoignent avoir aperçu son regard parlent d'yeux froids, perçants et violents. Des yeux qu'il lève vers ses victimes que lorsqu'il est énervé ou fatigué de jouer. Et alors les deux kodashi jaillissent entre ses mains et c'est une danse qui s'achève immanquablement par sa victoire. Et une sieste, parce que  faut pas déconner quand même.

Le Sous-Amiral Sanders est un homme qui a une très bonne réputation dans la Marine : valeureux soldat ayant fait ses preuves contre des criminels de renom sur tous les océans y compris le Nouveau Monde, il a aussi commandé la base du G-5 pendant un certain temps avant d'être muté au G-0. Tout cela colle donc parfaitement avec l'archétype du grand héros de la Marine à ceci près que John Sanders est en réalité... une femme !

Souffrant d'être née fille et non garçon pour des raisons inconnues, John est une femme à la poigne de fer, autoritaire mais juste avec ses hommes. Elle est véritablement ce que la Marine pourrait espérer de mieux en termes de Sous-Amiral et c'est pour ça qu'elle est désormais en charge de la base la plus armée de tous les océans. Bien évidemment, elle possède un très gros complexe d'infériorité qui la fait systématiquement se remettre en question lorsqu'elle pense agir en tant que femme et déteste qu'on le lui rappelle ou qu'on la voit autrement que comme un homme.

Pam est une femme sensée et sensible qui se bat depuis son adolescence pour la Marine. Elle a gravi difficilement les échelons, échouant de façon systématique aux épreuves physiques. Pourtant Pam ne lâcha rien. Cette jeune femme originaire d’Alba a passé son enfance entre les immenses murailles de la base G-11 où elle a suivi son père. Membre de la Marine de père est fils, Pam est la première femme de la famille a intégré la prestigieuse institution. Partisane d’une Marine sans concession, cette jeune femme c’est fait un nom grâce à son intelligence militaire et à sa remarquable stratégie. Cela fait plusieurs années maintenant qu’elle gagne le concours d’échecs de la Marine, et de loin. D’après les rumeurs elle se serait lancé dans l’apprentissage du Go, nul doute qu’elle est une future championne en devenir.
Si elle a choisi de prendre ses fonctions dans le Nouveau Monde, c’est parce qu’elle est consciente que les principaux enjeux et menaces y sont présents. Fière de servir aux côtés de Michel, elle le respecte profondément. C’est d’ailleurs Pam qui est chargé de la gestion quotidienne de leur base sur Aeria, la principale place forte de l’île. Présente auparavant sur Eolia, la Marine peut remercier la Sous Amirale d’avoir empêché une défaite totale. C’est encore une fois grâce à sa stratégie et à sa perspicacité que la jeune femme a su sortir de ce mauvais pas et permettre à la Marine de rester dans la course.

Attention, si le physique n’est pas le point fort de Pam, elle n’a pas volé son titre de Sous Amirale et saura se montrer une adversaire redoutable pour quiconque osera la défier.

Meneur né et fin stratège, Vassili Joukov a tout du parfait petit soldat de la régulière. Carriériste dans l’âme, cet officier aime à se servir de sa tête bien avant de se servir de ses poings, préférant la voix diplomatique et pacifique au combat, il ne reculera devant aucun adversaire si la situation exige qu'il en vienne aux mains. S'illustrant lors de nombreux faits d'arme sur les mers bleues puis sur la route de tous les périls, le Sous-Amiral Joukov est parvenu à se tailler un nom, qui bien souvent parviendra à faire frémir la racaille. Privé d'un bras lors de l'une de ses missions, il n'en demeure pas moins un excellent bretteur qui met un point d'honneur à ne jamais rendre les armes face à l'adversité.

Rodolf Nebel est un grand homme et c'est un fait incontestable ! Enfant, Rodolf a toujours été formaté pour devenir roi de Nebelreich, apprenant tour à tour les bonnes manières, l'art de se conduire en société et l'art de diriger. En tant qu'héritier légitime du trône, il aurait pu se contenter de suivre les codes royaux et plus tard devenir un parfait roi « pantin » comme son père le fut, avec un rôle unique de figurant. Mais son amour pour son pays et sa famille l'ont poussé à rejoindre la marine et petit à peu, grimpant les échelons et atteignant le grade de sous-amiral, il arrive à faire nommer son petit-frère Bastian comme gouverneur de l'île. Dernier coup de théâtre, il renonce au trône au profit de son frère, fait marquant ainsi le retour en force de la famille Nebel.

Désormais, il dirige d'une main de fer les troupes armées présentes sur l'île de Nebelreich, véritable garant de la sécurité sur l'île.

Psychopathe, brutal, flippant… Ce sont certainement les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on rencontre pour la première fois Briscoll. Vieux de la vielle, ce marine s’est toujours illustré par la violence de ses interventions sur les mers. L’homme ne fait pas dans la dentelle et prend même plaisir à tuer tous les hors-la-loi qu’il aperçoit. On dit de lui qu’il aurait influencé feu l’amiral Tetsuda, mais rien n’est sûr à ce propos. On raconte également qu’il aurait refusé à plusieurs reprises d’intégrer la Flèche des années auparavant. Va savoir pourquoi…

Seulement, une fois dans l’intimité, le patriarche des McAllon s’avère très humain avec ses proches, ses collègues et même ses subordonnées. Ce contraste entre sa manière d’être au quotidien et les ragots sur ses faits d’armes (sans oublier son regard perpétuellement inquiétant) en troublent plus d’un. Ce fait l’amuse grandement et met également en exergue son professionnalisme… Mais aussi son sens de la justice qui frôle l’extrême. Un équilibre qui prouve qu’il sait faire la part des choses ; même si personne n’ose le vexer en général…

Si sa stagnation au poste de sous-amiral reste donc un mystère pour beaucoup, la vérité est que Briscoll s’en est voulu de la perte des jambes de sa fille ainée, Brinaria. Ce jour-là, il n’arriva que bien trop tard sur les lieux du crime. Cet incident le marqua profondément, si bien qu’il préféra se retrancher derrière des bureaux, conscient que les dissidents révolutionnaires qui avaient estropié sa fille le visait lui en particulier. Le fait même que Brinaria ne lui en veuille pas ne changea rien, puisqu’il s’accommoda très rapidement à ses fonctions de stratège et gratte-papier.

Après quelques années à vivre loin de ses filles (hormis Casca), Briscoll vit leurs promotions à Metanoia comme une occasion de réunir sa famille sur une même île. C’est donc spontanément qu’il se proposa de gérer lui-même le G-13 en sa qualité de sous-amiral. L’État-major n’y vit alors aucun inconvénient et le muta sur West Blue. Qui plus est, sa présence sur les lieux ne serait pas de trop pour stopper d’éventuels assauts vengeurs des révolutionnaires et protéger ses filles par la même occasion. Faire d’une pierre deux coups, in fine. Pragmatisme oblige.